Commune “Collines unies de la vallée Macho Capaz’’, municipalités Andrés Bello et Campo Elías, État de Mérida.
Récolte de pommes de terre, Commune Macho Capaz.
Par
Marianny Sánchez
Photos :
Oscar Arria
Ni le froid épais capable de congeler les os ni les menaces répétées
de passage à tabac ou de mort reçues pendant un an ne purent entraver
leur décision : cette nuit – une fois pour toutes – on occuperait
l’hacienda
La Carbonera.
Nous sommes le 11 avril 2011, à la sourde périphérie de Mérida, à
trois heures du matin. En pleine obscurité, Luis Marquina et Julio César
Rangel surveillent l’entrée de la centrale laitière qui donne la
bienvenue aux visiteurs. A l’intérieur, deux des leurs traient les
vaches, scellant ainsi la première grande victoire de la commune “
Communes Unies de la Vallée de Macho Capaz”
: le contrôle total de tous les moyens de production du grand domaine –
de tous, oui. Plus seulement de quelques potagers ou d’espaces de
réunion, mais aussi des bêtes.
Ces quatre corps ne tremblaient pas à l’idée que l’autre débarque,
celui qui jusqu’alors avait possédé ces grandes terres en friche et le
bétail maigrissant, ne livrant qu’un peu de lait pour les vacances sur
les haut-plateaux; celui qui détenait la signature des titres de
propriété du terrain. La bataille – c’était clair pour eux – pouvait se
livrer par la force mais pas par celle des muscles. Celle des tripes,
celle qui se répète sur la cartographie racontée de la commune : la
force de volonté.
Plus de mille nuits ont coulé depuis. Qui monte le chemin vers Macho
Capaz et qui passe par le village de Jají un lundi, est surpris de
découvrir dans la profondeur d’un silence à peine troublé par le courant
fort du Río Blanco, parmi des maisons éparpillées dans les montagnes,
les pionniers de cette occupation avec leurs corps usés par le temps et
dedans, leurs esprits rebelles.
Julio César Rangel
Un matin clair a réussi à se faufiler entre les averses torrentielles
de cette saison, et dans les Corrals, Julio observe les deux porcs
vider leur auge crémeuse. Bientôt c’est avec le même appétit qu’ils
seront dévorés par la communauté. “
Quand La Carbonera appartenait aux anciens propriétaires, c’est ici qu’on entraînait et soignait les taureaux pour les corridas”.
La paire d’animaux n’est que le début des plans que développe la
commune pour multiplier l’offre de viande aux voisins. Il faut se
retrousser les manches pour donner un sens au slogan tant répété de “
renforcer la souveraineté alimentaire’’.Plus
de trois ans après l’aube décisive, on retrouve Julio César Rangel dans
les Corrals de l’Unité de Production Characot–Apirá, dans les pâturages
de
La Carbonera. “
Cette nuit-là il y avait de la peur mais
nous sommes allés traire les vaches, tous les quatre, parce que c’est
ce dont nous avions besoin (…) nous vivions depuis un an au même endroit
que les gens de Chepo (José Vera), le grand propriétaire qui malgré
l’expropriation refusait de s’en aller. Nous attendions que quelque
chose se passe mais personne n’est venu, et quand nous avons pris le
contrôle, au bout de deux, trois jours, Chepo et les siens sont partis,
enfin’’ raconte-t-il, mettant des mots sur les images de la mémoire.
Il n’y a pas que les Corrals qui ont été transformés par la
population. Depuis l’occupation de 2011 l’unité de traite mécanisée
produit près de 400 litres de lait par jour achetés par l’entreprise
nationalisée
Lácteos Los Andes, à El Vigía; les vastes étendues
émeraude sont des champs de pommes de terre qui sont écoulées dans les
marchés paysans, et l’hacienda centrale – une grosse demeure coloniale à
demi ruinée, à demi reflet de la prospérité des ci-devant grands
propriétaires – a cessé d’être le fleuron d’été des Grisolía, proches du
président social-démocrate Carlos Andrés Pérez, pour se convertir en
siège non seulement du premier
Agropatria mais aussi des sessions du parlement communal qui se réunit, religieusement, tous les mercredis.
Sur les murs du rez-de-chaussée restent des traces de marqueur bleu,
traces des fêtes aveugles aux besoins des habitants, marques du Moi des
puissants. “
Je ne veux pas d’eau, je veux de la boisson” et “
ici on vient pour danser”
a dû écrire un ivrogne sur un coin de la terrasse où les gens huppés
venaient noyer dans la danse et l’alcool le stress de la grande ville.
Avec comme toile de fond pour la fête, 277 hectares de terre fertile,
apte à produire des aliments et à élever du bétail, mais confinées au
rôle d’ornement, de carte postale pour voyageurs.
Hermógenes Puentes
“
Vous savez, quand on raconte cette histoire, on finit par s’émouvoir parce qu’elle a été dure (…)
A
la fin de 2008, en novembre, on a commencé à travailler avec les gens
de Transition au Socialisme de la Compagnie Nationale de Téléphone
(CANTV) et les conseils communaux existants se sont regroupés en
assemblée pour la communication,
avec le projet de construire
une antenne pour une base radio ici dans la communauté de La Carbonera,
parce que l’obstacle majeur que nous avons subi est celui des
communications et des voies de transport’’ se souvient-il sans
inspirer trop d’air dans les poumons pour ne pas s’arrêter, et qu’on ne
l’interrompe pas, car il demande aussitôt de se calmer, car il arrive
précisément à la partie de l’histoire que l’oreille curieuse souhaite
entendre.Hermógenes
Puentes n’était pas présent cette aube-là. Paperasserie par-ci,
paperasserie par-là, c’est l’homme des dossiers mais aussi la mémoire
vivante de la commune. Son parler andin, étiré, confond. La lente
cadence – peut-être la fatigue accumulée dans les genoux après tant de
marches à pied de
La Carbonera à
El Paramito, de
El Paramito à
El Macho - contraste avec le dynamisme du récit qu’il égrène. “
C’est que je suis une machine d’information” dit-il avec un léger rire, après que la glace de la première rencontre se soit brisée en quelques jours.
Au début il y eut quatorze conseils communaux articulés pour briser
le silence. Nul caprice. Il y a quelques mois, un enfant étouffé par un
noyau de fruit est arrivé mort à l’hôpital le plus proche, à Jají, à
quelques 45 minutes de jeep. Trop loin. Quand les portables ne servent
que de lanterne ou de montre, les minutes qui peuvent sauver une vie –
auxquelles on ne pense pas dans les grandes villes – vous glissent,
fatalement, entre les doigts.
Ex-hacienda La Carbonera, aujourd’hui siège du parlement communal et d’Agropatria.
“
En mai de cette année-là l’INTI a récupéré les terres et nous
sommes entrés ici avec les fonctionnaires. Nous continuons à gérer tout
ce qui a trait aux projets mis en place : l’antenne, les voies de
transport et tous les problèmes généraux mais nous avons décidé de
recevoir les terres. Nous sommes entrés ici, trente porte-paroles, trois
ou quatre par conseil communal – les plus motivés – et nous avons
commencé aussitôt les réunions, dans l’Unité de Production (…) nous
avons pris quelques terrains pour les ensemencer et eux (les
propriétaires) ont continué à traire les vaches et à gérer l’affaire.
Nous avons remis les terrains en état… à la fin de 2009 nous avions créé
la Banque de la Commune comme Association Coopérative – baptisée
Association Coopérative de la Commune Collines Unies de la Vallée Macho
Capaz, un sacré nom !” lâche Hermógenes, les yeux clairs, brillants
de fierté sans doute. Il précise que dans ce fonds sont entrés près de
900 mille bolívars sous la forme d’aides et de crédits de
Fundacomunal et de
Fondas (Fonds pour le Développement Agraire Socialiste) pour lancer les activités de la
commune.On
a alors organisé les discussions de l’assemblée communale pour la
communication, jusqu’à ce qu’en 2010 la direction de l’État du Táchira
du Ministère des Communes a fait savoir que l’
Institut National des Terres
(INTI) allait exproprier les terres de “Chepo” et qu’elles pouvaient
être remises à la commune, si celle-ci en décidait dans son assemblée.
Un tournant. Avec toute une Unité de Production dans les mains, les
ressources déposées dans la nouvelle banque ont dû être répartis,
réorientés non plus pour acheter une fromagerie en construction loin de
La Carbonera
– hors de portée du regard – mais pour les semailles qui fourniraient
les aliments et un revenu; pour engraisser et vacciner le bétail
producteur de lait et pour acquérir les deux tracteurs et le camion
nécessaires au labour et au transport des sacs de pommes de terre pour
les écoles de la zone.
¨Beaucoup de voisins ont pris peur, ils nous disaient que nous avions volé la terre au grand propriétaire¨
Vint la solitude. “
Vous voyez, la mentalité de beaucoup de gens ici n’est pas favorable à cela, au socialisme (…)
on nous disait que nous avions volé la terre au propriétaire (…)
Quand nous avons occupé la terre, enfin, quand nous avons commencé à traire les vaches, beaucoup de gens se sont retournés,
c’est
pourquoi nous ne sommes restés que sept conseils communaux (…) Ils sont
partis parce qu’ils avaient peur, comme je dis, peur de lutter, parce
qu’ils craignaient des représailles des grands propriétaires contre nous.
Il y a eu des moments où nous n’étions plus que trois personnes, trois personnes – souligne-t-il –
pour défendre ceci, mais armés de volonté, vous entendez ? C’est ainsi que nous avons comencé à travaillr avec la communauté,
on faisait du fromage, on vendait toute la semaine à Cdval,
Pdval
Mérida, en particulier le fromage fumé qui est traditionnel ici et les
gens ont commencé à avoir confiance, à nous respecter, il n’y a plus
autant d’hostilité, mais pour vous dire la vérité, sans ces trois
porte-paroles de conseils communaux et leur motivation socialiste,
croyez-moi, cette commune n’aurait jamais vu le jour”.
Karen Knight
Les vaches laitières interrompent la conversation, dans leur
procession depuis les pâtures jusqu’au centre de traite mécanisée. On
est presque 4 heures et elles inondent la route. C’est la seconde traite
du jour, après celle de 4 heures du matin. Elles sont les principales
sources de revenus de la commune. L’une d’elles avance avec peine, au
ralenti, à cause du poids de son pis. Quelques minutes plus tard des
tuyaux reversent le liquide dans des cartons qui garniront les rayons
des supermarchés. Mais pas à la commune, non, pas aux postes de vente ni
aux maisons du voisinage. Énorme contradiction qui fait s’émouvoir
Hermógenes, mais il se remet vite, parle des semences données par FONDAS
et qui vont arriver cette semaine, pour cultiver plus que des pommes de
terre, du brocoli, du céléri, des carottes, du chou rouge et des
échalottes; par ailleurs le Plan de Développement Communal propose que
l’entreprise
Lácteos Los Andes distribue du lait, obligatoirement, à la communauté qui fournit la matière premiè
re.Peu
de visites sont attendues par avance à Macho Capaz. Karen Knight ne
nous attend pas. Les aboiements de quatre chiens au moins nous
accueillent. Les étrangers ici arrivent par surprise; et les bonnes
nouvelles, en travaillant dur.
Elle pourrait être andine. Mais le “
ouw” avec laquelle elle achève les gros mots qui vénézolanisent son parler (“
coñouw”, “
carajouw”)
révèlent que cette femme – un des rares visages féminins de la commune –
est née loin d’ici. Elle est venue d’Angleterre à Caracas et après un
passage par l’entreprise privée a décidé de se lancer dans la vente de
roses à Mérida. Quand son associée a décidé de jeter l’éponge, elle a
déménagé dans la grande maison entourée de roseraies fânées, une des
plus éloignées du lieu. On y parvient par un chemin de terre, on
l’appelle à présent “
L’ambassade des Communards”.
Elle fronce les sourcils en parlant, un feu intérieur brille. Karen a
été actrice d’un des épisodes les plus incendiares de la commune. “
Des menaces ? si ce n’était que ça, il y a eu bagarre” corrige-t-elle.“
Dans un endroit aussi éloigné où personne n’arrive, si les gens ne s’entraident pas, comment s’en sortirait-on ?” répond-elle sans hésiter quand on l’interroge sur son itinéraire pour devenir membre de la commune. Elle clarifie d’emblée : “
Ce
fut une expérience d’organisation pour tenter de faire que les gens
assument certaines responsabilités et parce que, honnêtement, je crois
que l’union fait la force. Donc l’idée est – coñouw – de briser le
concept de l’État-qui-doit-me-donner et les gens n’ont pas compris que
si toi tu t’organises, si tu fais par toi-même tout ce que tu peux
faire, alors oui le gouvernement peut venir t’aider par surcroît, mais
nous n’en sommes pas encore là”.
¨Les communards de Macho Capaz sont diplômés en matière de problèmes, d’obstacles et d’hypocrisie des fonctionnaires¨.
Ce fut en 2011. Un groupe de porte-paroles du conseil communal Lomas del Pedregal –influencé par le recteur de l’
Université des Andes (ULA) Mario Bonucci, qui possède une propriété dans la zone – veut qu’on restitue
La Carbonera au
grand propriétaire Chepo. Ánquiza Vásquez – compagne de lutte et de
foyer de Karen- est trésorière et garde avec soin le cachet qui sert à
sceller tous les accords passés entre communards. Un soir d’assemblée,
le fameux cachet – est posé innocemment sur une table. La température
monte entre participants jusqu’au point d’ébullition : “
Nous voulons le cachet ! Nous ne partirons pas sans qu’on nous cachète les signatures – crie un groupe.
Où est le foutu cachet ?”. Karen
le cache dans la camionnette et à l’intérieur Ánquiza Vásquez – est
très secouée par les coups portés contre la porte du véhicule. Un acte
de violence qui fut dénoncé et qui mena à l’exclusion du conseil
communal qui avait trahi la cause. Karen conclut : “
ici personne ne
peut venir utiliser le processus du pouvoir citoyen pour détruire le
systéme que nous sommes en train de construire, et qui est déjà assez
problématique”.
En matière de problèmes et d’obstacles les communards de Macho Capaz sont diplômés. “
Les
soi-disants promoteurs de Fundacomunal qui devaient venir et qui ne
sont jamais venus – ¨c’est trop loin ce secteur¨, ¨la voiture ne grimpe
pas jusque là¨, tous les prétextes étaient bon. Les gens de CANTV, de
Transition au Socialisme, je leur ai fait dire de laisser tomber parce
qu’ils ne nous donnaient pas de réponses, on obtenait le contact de
CANTV Caracas et ils ne nous donnaient pas de réponse fiable (…) Le
Ministre de l’Agriculture et des Terres de l’époque n’était jamais venu
sauf le jour où il a eu besoin de faire un direct à la télé avec le
bétail et a dépensé 80 mille bolívars pour ça, quelle hypocrisie (…) Là
on l’a pris à part et ils ont fait ce qu’ils avaient à faire mais
pendant trois semaines seulement, après plus jamais. Alors les gens se
fatiguent car tu as beaucoup d’offres et peu de réponses concrètes,
c’est à cause de ça que nous avons appris à trouver des réponses par la
bande. Je t’assure que nous en savons plus en matiére de routes et de
télécommunications que ceux qu’ils nous envoient, qui n’ont pas la
moindre idée de ce qu’est l’efficacité”.
Pourquoi continuer, quel est le secret de la patience infinie des
rebelles ? Quand a pris fin le chantier public il y a deux jours,
l’antenne a été mise en service; on a nivelé quelques kilomètres de
gravier sur la route; il y a les vaches qui produisent le lait; le tapis
vert des champs de pommes de terre; les vergers et leurs figues et
framboises prêtes à croquer, les coopératives qui sèment le paysage et
emballent les roses; les tours où on façonne des cruches en céramique;
la mise en pot des confitures et des confiseries laitières.
Jardins d’orangettes, Commune de Macho Capaz.
¨Il suffit de comprendre qu’on n’est pas la personne la plus importante du monde.”
La tradition orale veut que ces terres furent le berceau des indigènes
Capables,
célèbres pour leur force de travail et leur persévérance. C’est ce que
disent les voisins et bien que les livres n’en disent rien, la légende
vit dans les corps infatigables. “
La vision de Chávez sur les
communes, c’était tellement génial, beaucoup ne l’ont pas encore compris
: on a des zones où les gens vivent, souffrent et jouissent des mêmes
choses, alors tu prends conscience des ce qu’il faut apporter à ce qui
en ont le plus besoin, tu peux équiper tes propres centres de santé,
maintenir la propreté de tes écoles en contrôlant les excédents que tu
produis (…) tout le monde est conscient que le bien commun est plus
important que l’individuel, il suffit de comprendre qu’on n’est pas la
personne la plus importante du monde” conclut Karen.
Elles sont quelques uns des visages nouveaux de la commune, avec
leurs enfants, certains tout petits, d’autres adultes, toute une
génération qui a grandi assise sur une charrette pendant que les mères
recueillaient des framboises et semaient des fleurs.
“Où est la commune ? Où allons-nous la chercher, sur la lune, sur Jupiter ?” demandait Chávez en 2012.
La pluie frappe le toit de zinc de la coopérative
Los Rosales Bolivarianos. María
Vivas emballe des bouquet de roses crème, rouges et oranges avec la
dextérité de l’expérience. Quand elle a entendu Chávez parler des
coopératives elle a pris son courage à deux mains pour abandonner son
travail de domestique et prendre en charge sa propre subsistance dans la
communauté.
María Vivas, coopérative La Hoja (¨La feuille¨), Commune Macho Capaz
C’est aussi le cas de Carmen Guerrero, surnommée Maggi, qui après
avoir vaincu son cancer, s’est dit qu’il était temps de s’engager dans
cette révolution féministe et qui, avec ses cinq fils, a pris part à la
naissance de la commune jusqu’à devenir actuelle porte-parole de la
sécurité.
Le petit-fils de Maggi
Maggi laisse son petit-fils dans sa nouvelle maison construite
récemment par un des conseils communaux et nous conduit en souriant au
temple de câbles, de fils qui focalise six ans de lutte, de prières,
d’espoirs et de démarches : l’antenne de la base radio. Le lundi 5 mai
2014, une date qu’on n’oubliera pas, les travaux ont pris fin. On
n’attend plus que les techniciens de Movilnet pour mettre en fonction ce
qui fut l’impulsion première de l’organisation populaire.
“
Où est la commune ? Où allons-nous la chercher, sur la lune, sur Jupiter ?” demandait Chávez en 2012 dans un discours qu’on a retenu comme ¨
le coup de barre¨. Il est probable que si les
Collines Unies de Macho Capaz n’avaient
encore été à ce moment-là une zone silencieuse – un silence que vont
briser aujourd’hui les télécommunications – il aurait su que la commune
était ici, dans les Andes, et depuis longtemps, dans la moelle des
indigènes
Capables et dans celle de leurs descendants, les communards de Macho Capaz, ceux qui sont nés ¨
câblés¨.
L’antenne de la base radio, enfin !
Source : http://comunaadentro.blogspot.com/2014/05/brega-de-capaces.html
Traduction : Thierry Deronne
URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/06/01/le-labeur-des-capables/