Cervantes

Hoy es el día más hermoso de nuestra vida, querido Sancho; los obstáculos más grandes, nuestras propias indecisiones; nuestro enemigo más fuerte, el miedo al poderoso y a nosotros mismos; la cosa más fácil, equivocarnos; la más destructiva, la mentira y el egoísmo; la peor derrota, el desaliento; los defectos más peligrosos, la soberbia y el rencor; las sensaciones más gratas, la buena conciencia, el esfuerzo para ser mejores sin ser perfectos, y sobretodo, la disposición para hacer el bien y combatir la injusticia dondequiera que esté.

MIGUEL DE CERVANTES
Don Quijote de la Mancha.
La Colmena no se hace responsable ni se solidariza con las opiniones o conceptos emitidos por los autores de los artículos.

20 de mayo de 2014

Thaïlande : l'armée prend le contrôle de Bangkok, censure les médias


Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le

Le général Prayuth Chan-Ocha, le puissant chef de l'armée thaïlandaise, qui a imposé la loi martiale dans le royaume mardi 20 mai, a invité les rivaux politiques à « discuter », sans annoncer le renversement du gouvernement intérimaire.

Un militaire dans les rues de Bangkok, le 20 mai.
  • Des pouvoirs exceptionnels
Les militaires sont intervenus pour « restaurer la paix et l'ordre public », a affirmé le général Prayuth Chan-ocha. Tout en ironisant sur le gouvernement en place (« Où est le gouvernement ? »), il a invité la police, la marine, le ministère de l'intérieur et toutes les forces de sécurité du pays à collaborer avec les militaires.
« Nous sommes en train d'inviter les deux parties à discuter. Nous devrions être capables de mélanger toutes les couleurs. Un centre consacré au maintien de l'ordre et contrôlé par le chef des armées sera mis en place, pour prévenir et résoudre les problèmes qui affectent la paix et le maintien de l'ordre dans notre pays. Dans le cadre du Martial Law Act, ce centre pourra mettre en place n'importe quelle loi destinée à contrôler efficacement la situation. » 
Les médias locaux rapportent que ce « centre » de supervision de l'armée se fait appeler le PKCC (Peace-Keeping Command Center).
Des soldats occupent les locaux des National Broadcasting Services à Bangkok, le 20 mai.
Des soldats occupent les locaux des National Broadcasting Services à Bangkok, le 20 mai. | REUTERS/ATHIT PERAWONGMETHA
  • Censure nationale des médias, « ce n'est pas un coup d'Etat »
Après l'annonce de Prayuth Chan-ocha, les militaires ont pris le contrôle des principales chaînes de télévision du pays. Des soldats et des véhicules ont été vus à l'intérieur de leurs bureaux à Bangkok, tandis que certains bandeaux appelant les Thaïlandais au calme apparaissaient dans plusieurs émissions.
« Nous avons besoin de la collaboration [des chaînes de télévision], afin qu'elles demandent aux gens de ne pas paniquer et qu'elles leur disent que ce n'est pas un coup d'Etat. Nous le faisons parce que la situation n'est pas stable, ils se tuent entre eux jour après jour », a expliqué un général à la presse.
Un peu plus tard, Prayuth Chan-ocha a officiellement décrété une censure nationale, et dix chaînes de télévision ont été privées d'antenne. Dans une nouvelle déclaration, le chef des armées a interdit à « tous les médias de rapporter ou de distribuer toute information ou toute photographie nuisibles à la sécurité nationale ».

  • Des manifestants empêchés d'agir
Après avoir investi les chaînes de télévision, l'armée a pris le contrôle des « points clés » de Bangkok, selon les termes d'une journaliste d'ABC. Plusieurs reporters présents sur place ont décrit sur les réseaux sociaux une situation plutôt calme malgré le déploiement des militaires dans les rues du centre-ville.
Des membres des « chemises rouges », les manifestants qui soutiennent toujours l'ex-première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra, destituée par la justice le 7 mai, ont toutefois affirmé avoir été empêchés d'agir par l'armée.
« Nous sommes encerclés par des militaires de toutes parts », a fait savoir leur leader Jatuporn Prompan. Un conseiller du gouvernement intérimaire en charge de la sécurité a précisé que l'armée tentait de « négocier avec les “chemises rouges” pour qu'ils dispersent la manifestation » qu'ils avaient prévu de tenir mardi.
  • Le gouvernement intérimaire appelle l'armée à respecter la Constitution
Le cabinet de transition, nommé après la destitution de la première ministre le 7 mai, a assuré, malgré les événements, rester en fonction et « toujours exister ». Le premier ministre par intérim, Niwattumrong Boonsongpaisan, a appelé l'armée à agir « dans le respect de la monarchie constitutionnelle ». Il a proposé la tenue d'élections législatives le 3 août.
Le gouvernement n'a pas été prévenu par l'armée de sa décision d'instaurer la loi martiale en Thaïlande. Raison pour laquelle, un conseiller du nouveau premier ministre a dénoncé auprès de CNN ce qui s'apparente à « la moitié d'un coup d'Etat ». 
« [Les militaires] ont agi de manière unilatérale. Le gouvernement va se réunir spécialement pour considérer la situation. Nous devons établir si le chef des armées [Prayuth Chan-ocha] va honorer sa promesse d'impartialité, comme il l'a déclaré. »

Dans le quartier commercial de Bangkok, le 20 mai.
Dans le quartier commercial de Bangkok, le 20 mai. | REUTERS/DAMIR SAGOLJ
L'autorité de ce gouvernement intérimaire, mis en place alors que le Parlement n'existe plus, reste cependant soumise à cautions. La poursuite des manifestations en Thaïlande ont dégénéré en graves violences le 15 mai.
Alors que les « chemises rouges » expriment toujours leur soutien à l'ancienne première ministre, dénonçant un coup d'Etat après sa destitution, le 7 mai, les « chemises jaunes », qui campent devant le siège du gouvernement à Bangkok, réclament, eux, la nomination d'un premier ministre « neutre ».

Dans le centre de Bangkok, le 20 mai.
Dans le centre de Bangkok, le 20 mai. | REUTERS/DAMIR SAGOLJ
  •  Première action d'ampleur de l'armée depuis des mois
Le scénario d'une telle intervention de l'armée était, jusqu'à la semaine dernière, jugé peu probable par les observateurs locaux. Les militaires avaient, depuis le début de la contestation, refusé de se laisser entraîner, même quand les manifestants ont occupé les ministères et les bâtiments publics.
Après la mort de trois manifestants dans une attaque à la grenade en plein Bangkok, dans les violentes manifestations du 15 mai, les militaires avaient toutefois menacé d'agir. Depuis, la pression des manifestants n'était pas retombée.
Le dernier coup d'Etat en Thaïlande a eu lieu en 2006 contre Thaksin Shinawatra, ex-premier ministre. Ce dernier, en exil depuis et bête noire des manifestants d'opposition, a profité de son compte Twitter pour faire une courte déclaration sur la crise : « J'espère qu'aucune partie ne violera les droits de l'homme et ne détruira la démocratie. » 
En tout, 18 coups d'Etat ont été réussis ou tentés depuis 1932, date de l'instauration de la monarchie constitutionnelle.

Alerta Venezuela

No dejen de ver este conmovedor video

LatinoAmérica Calle 13

The American Dream

Facebook, Israel y la CIA











La Revolucion de la Clase Media


Descontento en el corazon del capitalismo: el Reino Unido

Descontento en el corazon del capitalismo: el Reino Unido

La Ola se extiende por todo el mundo arabe : Bahrein

La Caida de un Mercenario

La Revolucion no sera transmitida (I)

(II) La revolucion so sera transmitida

(III) La Revolucion no sera transmitida

(IV) La Revolucion no sera transmitida

(V) La Revolucion no sera transmitida

(VI) La Revolucion no sera transmitida

(VII) La revolucion no sera transmitida

(VIII) La Revolucion no sera transmitida

Narcotrafico SA

La otra cara del capitalismo...

Manuel Rosales mantenia a la oposicion con el presupuesto de la Gobernacion del Zulia...

El petroleo como arma segun Soros

Lastima que se agacho...

El terrorismo del imperio

Promocional DMG

Uribe y DMG