Cervantes

Hoy es el día más hermoso de nuestra vida, querido Sancho; los obstáculos más grandes, nuestras propias indecisiones; nuestro enemigo más fuerte, el miedo al poderoso y a nosotros mismos; la cosa más fácil, equivocarnos; la más destructiva, la mentira y el egoísmo; la peor derrota, el desaliento; los defectos más peligrosos, la soberbia y el rencor; las sensaciones más gratas, la buena conciencia, el esfuerzo para ser mejores sin ser perfectos, y sobretodo, la disposición para hacer el bien y combatir la injusticia dondequiera que esté.

MIGUEL DE CERVANTES
Don Quijote de la Mancha.

31 de marzo de 2022

Televisión. Blanca Eekhout y las verdades de la campaña de mentiras contra Venezuela

 

Resumen Latinoamericano 30 de marzo de 2022

Programa de Resumen Latinoamericano donde Blanca Eekhout y Carola Chávez, diputadas venezolanas, denuncian, en Argentina, la guerra mediática continuada desde que gobernaba Chávez hasta la actualidad. Blanca animó a luchar por una comunicación afectiva que nos una entre los pueblos.

L’AFROVENEZOLANITÉ : UNE HISTORIOGRAPHIE DE L’EXPÉRIENCE NOIRE AU VENEZUELA, PAR MENIKA DIRKSON

 

Publié par Venezuela infos dans AfriqueCulture afro-vénézuéliennehistoire de la révolution bolivarienneHistoire du Venezuela avant la révolution bolivarienneLutte contre les discriminationssocialisme

« Negro primero », soldat vénézuélien noir, héros de la guerre d’indépendance aux côtés de Simon Bolivar (Wikimedia Commons)

En mai, les Vénézuéliens célèbrent le mois de l’afro-descendant en l’honneur des contributions sociales, politiques, économiques et culturelles des Afro-Vénézuéliens au cours de 500 ans d’histoire du pays. Les Vénézuélien(ne)s célèbrent leur ascendance africaine par des cérémonies de masse et des défilés remplis de chants, de danses, de discours et d’expositions d’œuvres d’art d’inspiration africaine. Si ces expressions de fierté ethnique semblent appropriées pour un pays multiculturel comme le Venezuela, cela n’a pas toujours été la pratique sociale de la nation.

En 2005, le président de l’époque, Hugo Chávez, a lancé une initiative nationale visant à accroître la sensibilisation et l’éducation à l’égard de la communauté noire. Chávez, qui s’est autoproclamé afro-descendant, a fait du 10 mai la Journée afro-vénézuélienne et a mis en place une série de « programmes et de politiques » pour combattre le racisme et la discrimination dans le cadre de la Commission présidentielle de 2005 pour la prévention et l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale dans le système éducatif vénézuélien. Parmi les politiques de Chávez, l’une d’entre elles demande à la commission « d’examiner, de conseiller et de proposer des réformes sur l’éducation raciale et culturelle appropriée » et de demander aux écoles d’intégrer « les contributions des Afro-Vénézuéliens dans leurs programmes« . Les changements apportés par Chávez au programme d’histoire dans les écoles vénézuéliennes ont suivi le travail d’une vague d’écrivains et d’universitaires qui ont rendu la mémoire historique des Africains et de leurs descendants plus inclusive depuis 1895.

Le récit historique sur les Afro-Vénézuéliens a évolué depuis le début du vingtième siècle. Des récits comme La Libertad de los esclavos en Venezuela (La liberté des esclaves au Venezuela) de Manuel Landaeta Rosales excluaient les expériences des esclaves et des libres noirs, mais se concentraient sur les efforts déployés par les politiciens blancs pour abolir l’esclavage. Cette interprétation stigmatisait les descendants d’Africains pour leur héritage d’esclaves, car leurs ancêtres étaient dépeints comme des victimes, dépendant de l’émancipation des abolitionnistes blancs. Cependant, en 1911, José Manuel Núñez Ponte est devenu l’un des premiers chercheurs à se concentrer sur le sort des Africains réduits en esclavage et à condamner l’esclavocratie blanche dans son livre Estudio histórico acerca de la esclavitud y de su abolición en Venezuela (étude historique sur l’esclavage et l’abolition au Venezuela).

Dans son livre, Núñez affirmait que la pratique de l’esclavage dans les Amériques était un acte d’injustice où des « seigneurs despotiques » enchaînaient, opprimaient et assujettissaient les gens comme des « bêtes de somme ». Núñez soutenait que les hommes qui pratiquaient l’esclavage croyaient qu’il s’agissait d’une « étape de progrès » dans la société moderne. Les esclavagistes croyaient que l’esclavage était admissible parce qu’il existait dans les temps bibliques et que des philosophes antiques très respectés, comme Platon et Aristote, défendaient l’utilisation de l’esclavage. Núñez a également fait valoir que les marchands d’esclaves n’importaient pas les esclaves comme des marchandises, mais qu’ils les « trafiquaient » horriblement d’Afrique vers les Amériques. En 1854, l’émancipation est arrivée avec l’aide d’officiers militaires et de politiciens comme Simón Bolívar et José Gregorio Monagas. Núñez donne également des détails sur la vie et la résistance des esclaves, comme le travail laborieux qu’ils effectuaient dans les mines, leurs relations tumultueuses avec leurs esclavagistes et les soulèvements qu’ils préparaient. L’œuvre de Núñez a eu un impact considérable, car il a analysé les expériences de vie des esclaves et a écrit sur eux en tant qu’acteurs majeurs de l’émancipation. Plus tard, des historiens de renom comme Miguel Acosta Saignes et Juan de Dios Martínez ont produit des monographies qui ont redonné un rôle aux personnages noirs historiques. De nombreux chercheurs ont également cherché à déterminer si le Venezuela est une démocratie raciale, un terme cultivé par le sociologue brésilien Gilberto Freyre dans son livre de 1933, Casa-Grande & Senzala (Les maîtres et les esclaves), qui décrit une société où toutes les races ont des chances égales d’accéder à une éducation de qualité, à des emplois, à des conditions de vie et à des droits sociaux et politiques sans entrave.

Dans les années 1940 et 1950, les historiens ont étudié la culture, les modes de vie et les rébellions sociales des Afro-Vénézuéliens libres et esclaves en intégrant l’anthropologie, les sciences politiques, la littérature et la langue. En outre, les historiens marxistes ont écrit des récits ascendants analysant le capitalisme, l’esclavage et leurs effets socio-économiques sur la société vénézuélienne fondée sur la race et la classe. Alors que l’ouvrage de Juan Pablo Sojo, Temas y Apuntes Afro-Venezolanos (Thèmes et notes afro-vénézuéliens), publié en 1943, se penche sur la culture, les monographies de Federico Brito Figueroa, Ezequiel Zamora : Un capítulo de la historia nacional (Ezequiel Zamora : un chapitre de l’histoire nationale) et La Liberación de los Esclavos Negros en Venezuela (La libération des esclaves noirs au Venezuela) de Federico Brito Figueroa, publiées en 1951, dissèquent les « fondements socio-économiques du colonialisme et du néocolonialisme ».

D’autres historiens, comme R.A. Rondón Márquez, Héctor Parra Márquez et León Trujillo, ont donné un rôle aux esclaves qui ont combattu l’asservissement de leurs esclavagistes par la résistance culturelle, à travers la musique et la religion d’inspiration africaine et la révolution. Ces monographies ont servi de base aux futures micro-histoires des études sur les subalternes.

Des années 1960 aux années 1980, les historiens de l’école des Annales ont soutenu que l’esclavage avait laissé en héritage une hiérarchie socio-économique fondée sur la race et la couleur de la peau. Depuis l’époque coloniale, les Vénézuéliens d’ascendance majoritairement blanche et à la peau claire avaient davantage de possibilités et de privilèges socio-économiques que les Noirs, les indigènes et les « pardos » (ethniquement mélangés avec des ancêtres espagnols, africains et indiens) parce que leur héritage les liait étroitement à leurs ancêtres nés en Espagne qui ont été les premiers à coloniser le Venezuela. Les historiens et les anthropologues ont évité les récits dominants centrés sur les analyses économiques et ont exploré des sujets marginalisés dans le folklore, le lexique, la religion, la musique et la vie sociale. Ils ont limité leurs recherches aux villes fortement peuplées d’Afro-Vénézuéliens dans les régions rurales et urbaines pauvres éloignées de Caracas. Le livre de 1976 de l’historienne et anthropologue autrichienne Angelina Pollak-Eltz, La familia negra en Venezuela (La famille noire au Venezuela), est devenu l’un des ouvrages les plus poignants de l’époque.

Dans son livre, Pollak-Eltz plaide en faveur d’un plus grand nombre d’études sur les familles noires, leurs modes de migration, leur emploi et leur statut éducatif au Venezuela, sans stéréotypes raciaux négatifs. En analysant des entretiens, des enquêtes, des registres de recensement nationaux et les registres migratoires des habitants noirs de l’Universidad Católica Andrés Bello dans les années 1960, Pollak-Eltz explique comment la pauvreté, le racisme et la discrimination des Afro-Vénézuéliens, fondés sur la race et la classe sociale, trouvent leurs racines dans l’histoire de l’esclavage du pays. Les classes inférieures étaient généralement composées de Noirs à la peau foncée vivant dans des villes côtières telles que Barlovento et Guayana (où plusieurs grandes plantations existaient à l’époque coloniale), tandis que les Vénézuéliens des classes supérieures avaient souvent la peau claire et résidaient dans des communautés urbaines. Cette tendance était le résultat d’une ascendance basée sur l’esclavage, d’un manque d’accès à l’éducation supérieure et de la condition qui faisait des Vénézuéliens à la peau foncée ou noirs la classe la plus basse de la société. Dans l’ensemble, son livre a convaincu les futurs historiens d’enquêter sur la famille noire pendant l’esclavage afin de déterminer le rôle que l’esclavage a joué dans la création de la hiérarchie socio-économique dans le Venezuela d’aujourd’hui.

Depuis les années 1990, les historiens ont suivi la tendance de la Nouvelle Gauche et ont écrit sur les conflits raciaux, le colorisme, les divisions de classe et l’agitation politique. Des chercheurs comme Jesús García, Michaelle Ascencio et Winthrop Wright ont étudié la relation entre le statut de classe et la couleur de la peau dans la formation de la hiérarchie socio-économique. Dans son livre de 1993, Café con leche : Race, Class, and National Image in Venezuela, Wright affirme que, bien que de nombreux Vénézuéliens se considèrent comme des « café con leche » (café au lait) – un métissage racial d’ancêtres européens, indiens et africains, la démocratie raciale est un mythe plutôt qu’une réalité. En tant qu’Américain ayant quitté le Sud Jim Crow en 1966 pour enseigner à l’Universidad de Oriente, Wright a étudié la race, l’économie, la hiérarchie sociale et le blanqueamiento (blanchiment racial) pour déterminer si la discrimination raciale était un problème dans la nation. Ses recherches ont consisté à examiner des caricatures, des journaux, des discours et d’autres formes de propagande provenant de la Bibliothèque Nationale et des centres d’archives du Venezuela, tout en menant des entretiens avec des étudiants afro-vénézuéliens, des travailleurs municipaux, des policiers, des poètes et des ouvriers. Dans l’ensemble, Wright a conclu que, bien que certains Afro-Vénézuéliens aient réussi sur le plan socio-économique, les stéréotypes racistes, le colorisme, la propagande politique en faveur du blanchiment racial et les interdictions d’immigration contre les étrangers noirs ont limité la mobilité sociale des Noirs et augmenté les possibilités socio-économiques des citoyens blancs et « pardo ».

Dans les années 2000, les historiens de l’histoire afro-vénézuélienne se sont concentrés sur les thèmes de la race, de la classe et de la politique lors des premiers pas du socialisme au Venezuela sous la présidence d’Hugo Chávez (1999-2013). Les historiens ont particulièrement étudié comment les nouvelles politiques d’égalité raciale de Chávez ont bénéficié aux Afro-Vénézuéliens et aux pauvres. Pendant sa présidence, Chávez a cherché à réduire le fossé économique entre les riches et les pauvres, ainsi que le fossé de la discrimination raciale entre les Blancs et les Noirs. Chávez a mis en place des politiques de redistribution des richesses dans lesquelles il a autorisé le gouvernement à prendre les terres et l’argent nécessaires aux riches pour fournir de la nourriture, des soins de santé et une éducation aux pauvres. Cette action n’a pas seulement provoqué la colère des Vénézuéliens aisés, mais a également reflété l’objectif de Chávez d’améliorer le statut socio-économique des Afro-Vénézuéliens des classes inférieures.

Orlando Figuera, le jeune brûlé vif en 2017 parce que « noir et chaviste » lors des manifestations violentes de l’extrême droite, relookées par les grands médias en « révoltes démocratiques réprimées par Maduro »

Les chercheurs en sciences sociales comme Jesús María Herrera Salas et Barry Cannon ont analysé les discours politiques, les entretiens, les sondages nationaux, les taux de pauvreté, les taux de chômage et les enquêtes nationales sur l’opinion du public à l’égard du gouvernement socialiste afin de déterminer si la race et la classe sociale divisaient les Vénézuéliens sur les questions politiques. Les conflits de race et de classe ont souvent poussé les Vénézuéliens à suivre des normes traditionnelles et à se ranger du côté des candidats politiques qui soutiennent leurs intérêts. Avec la montée en puissance des politiques socialistes de Chávez, de nombreux Vénézuéliens blancs et riches sont devenus des « anti-chavistes » enragés, peu disposés à perdre leur richesse et de voir brisée la hiérarchie socio-économique. Dans son article de 2008 intitulé « Class/Race Polarisation in Venezuela and the Electoral Success of Hugo Chavez : a break with the past or the song remains the same ? », Cannon révèle que les « chavistes » sont principalement des Vénézuéliens pauvres à la peau foncée qui pensent que les politiques socialistes de Chavez leur seront bénéfiques à long terme. Néanmoins, les universitaires ont conclu que la race et la classe sociale continuaient de définir le Venezuela, laissant les gens divisés par une hiérarchie socio-économique issue de l’esclavage.

L’héritage de l’esclavage façonnera toujours les futures études sur les Afro-Vénézuéliens, même si les universitaires étudient comment la race, la classe et la politique continuent de diviser les gens sous le gouvernement socialiste et bolivarien du Venezuela, désormais dirigé par le président Nicolás Maduro. Les Afro-Vénézuéliens représentant environ 10 % de la population, il est nécessaire que leur histoire soit préservée et développée. De nombreuses monographies classiques sur les Vénézuéliens noirs datent de plusieurs décennies, sont épuisées et/ou entièrement rédigées en espagnol. Ces ouvrages doivent être mis à jour et republiés en plusieurs langues afin de sauvegarder l’histoire de l’esclavage, de l’émancipation et de la vie des Noirs au XXe siècle dans les bibliothèques du monde entier. En outre, les archivistes et les historiens peuvent améliorer notre connaissance de la vie coloniale noire au Venezuela en analysant, en traduisant et en numérisant les archives judiciaires et d’autres documents précieux provenant des Archives des Indes en Espagne. Dans l’ensemble, le récit historique de l’histoire afro-vénézuélienne a bien progressé depuis 1895, car aujourd’hui, il envisage de multiples perspectives, surmonte les stéréotypes raciaux, donne un rôle aux personnes opprimées et offre des recherches précieuses qui profitent à de multiples disciplines.

L’auteure : Menika Dirkson est professeure invitée d’Histoire à l’Université Loyola du Maryland. Docteure en Histoire de l’université de Temple. Titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’une licence d’histoire, d’études latino-américaines et d’études culturelles de l’Université Villanova. Avec le soutien de la Philadelphia Foundation et du Arlen Specter Center de la Thomas Jefferson University, elle a publié des recherches sur les relations entre la police et la communauté noire à Philadelphie après l’ère des droits civiques. Dirkson mène actuellement des recherches sur la race, la criminalité et le maintien de l’ordre dans le système de transport public de Philadelphie après 1958.

Source : https://www.aaihs.org/la-afrovenezolanidad-a-historiography-of-the-black-experience-in-venezuela/

Traduction de l’anglais : Thierry Deronne

Sur le même thème, on lira l’étude fondamentale d’Alan MacLeod : « Voyous chavistes » contre « société civile » : racisme et mépris de classe des médias occidentaux sur le Venezuela https://venezuelainfos.wordpress.com/2019/03/10/voyous-chavistes-contre-societe-civile-racisme-et-mepris-de-classe-des-medias-occidentaux-sur-le-venezuela-par-alan-macleod-fair/

URL de cet article : https://venezuelainfos.wordpress.com/2022/03/31/lafrovenezolanite-une-historiographie-de-lexperience-noire-au-venezuela-par-menika-dirkson/

30 de marzo de 2022

“Russia Is Succeeding Wildly in Its Objectives!” Scott Ritter on the War in Ukraine

 


Full transcript available
Global Research, March 29, 2022


What follows is a segment of the show March 25, 2022 Global Research News Hour program. It featured Scott Ritter, a former U.S. Marine Corps Intelligence Officer and outspoken columnist and commentator elaborating on some of the points surrounding the Russian intervention in Ukraine that have gone under -mentioned in standard media narratives.

In this interview (complete transcript available below) Ritter spoke of the role of Nazis in the Russian’s move, the fact that the Russian’s will soon achieve a victory, the role of Zelensky in his public demands, and the role sanctions ultimately played in Vladimir Putin’s favor.

Scott Ritter is a U.S. Marine Corps Intelligence officer, former UN Chief Weapons Inspector from 1991 -1998, and is currently engaged as a commentator and columnist on Huffington Post, consortiumnews and the American Conservative.
Transcript – Interview with Scott Ritter, March 23, 2022
Global Research: The last time you were on the show, about a month before Russia authorized a military incursion into Ukraine you mentioned that if it did happen it would not be trying to occupy the country. It would be in your words “lancing the boil.” An attempt to demilitarize and destroy Ukraine as a modern nation-state. It seems based on mainstream media coverage that it is in fact trying to occupy the country. Millions of Ukrainians are literally leaving the country as we speak, and this is not an operation that would end in days. It’s now approaching a month. Several Russian soldiers have been killed. They seem to be bogged down outside of cities.

Certainly NATO is not yet going to engage them it’s true. Russia isn’t succeeding, no doubt due in part, it seems, to the resistance of the Ukrainian soldiers.

So let me ask you if you’ve changed your mind about what you said two months ago. I mean, did you err in your assessment of the Russian logistics in the situation?

Scott Ritter: NO! I’m a hundred percent correct! I mean, the fact of the matter is Russia isn’t occupying Ukraine!

Ukraine is a nation of forty one million people. Now, they say ten million of those are displaced, some internally some have fled. That still leaves thirty million people occupying expansive areas of terrain, including cities such as Kiev where you have over three million people. Russia came in with two hundred thousand troops. Military math just simply says no, you’re not occupying Ukraine with two hundred thousand troops!

So, let’s just stop that kind of nonsense right off the bat! This is politicized rhetoric, what people say, that Russia is trying to occu – because what you’ve done now is create a straw man that says therefore Russia has failed in its objectives!

Russia is succeeding wildly in its objectives! I don’t have to speculate. Russia has stated what its objectives are! There are two military objectives that will lead to one political objective.

The first military objective is de-Nazification. That is, the absolute destruction, liquidation, annihilation of the neo-Nazi and ultra-right wing nationalist military formations and the political parties that sustain them, along with any legislation that empowers them.

For instance, legislation passed in January of 2021 which made Stepan Bandera, a right wing Nazi supporting, Jew killing Ukrainian nationalist, elevated him to the status of national hero! And then went around – they passed additional legislation which named streets after him, named boulevards, named places, raised monuments and then also brought back into the mainstream people of his ilk. Nazis, people who had enlisted and served in Waffen SS units during World War II. People who had served in Einsatzgruppen that killed Jews during World War II. These people are now rehabilitated, and their names are put up in places of honour!

The Russians want to eliminate this. They want legislation passed in Ukraine which de-legitimizes Nazis instead of praising Nazis.

The Russians are doing very well on this front! They’re in the process of finishing off the last Nazi defenders of the city of Mariupol. This is where the Azov battalion, now a regiment, was headquartered. These are right-wing neo-Nazi extremists, many of whom have swastikas and other Nazi symbols tattooed on their bodies. This is where they tormented the Russian speaking population for the past eight years! They are now in the process of being killed, or captured by the Russians.
That is what de-Nazification looks like. Similar de-Nazification processes are taking place elsewhere in Ukraine anywhere where the Russian forces find a neo-Nazi national unit of Ukrainian army. So anybody who thinks that the Nazis are doing well against the Russians, think again!

The second is de-militarization! This means that Russia is going to dismantle the NATO army that had been built in Ukraine. A lot of people don’t realize that there were 260,000 active duty Ukrainian military personnel, most of whom have been trained by NATO in the past eight years to NATO standards. That means that Ukrainian military units were inter-operable with the North Atlantic Treaty Organization. You could take a battalion, a NATO trained Ukrainian troops, and place them under NATO command and they would perform well.

This isn’t theory. This is reality. Ukrainian troops participated in numerous NATO-led operations around the world and in Europe. So, Russia has said that this – the existence of a NATO proxy-force is unacceptable, and that its goal is to de-militarize Ukraine.

Now, this could be done peacefully with Ukrainian soldiers staying in their barracks, while the Russians dismantled and removed from Ukraine all NATO provided equipment and oversaw the reorganization of Ukrainian military in a manner which made it no longer a de-facto proxy of NATO. Or if they wanted to resist, Russia would destroy them.

Now Russia came in a little soft handed early on. They didn’t bomb the barracks. They went out of their way to avoid unnecessary deaths among the Ukrainian troops. But the Ukrainians decided to fight!

Let's be clear here. This is a big army: 260,000 active duty, 310,000 reservists and security forces. Normally in the military if you want to launch an offensive operation, you want a three-to-one advantage. That is, for every single defender, you want three of your own troops. Russia went into Ukraine with a three to one disadvantage! Meaning for every single Russian, there were three Ukrainians. And yet, Russia is winning on the battlefield. They are advancing at a rate faster than the German army advanced during the Blitzkrieg of World War II! They are engaging the Ukrainian forces on large scale combat operations the likes of which have not been seen in Europe since World War II. And they are prevailing.

They are in the process of entrapping 60-100 thousand Ukrainian troops in Eastern Ukraine, one of the largest bedlam development cauldron type operations seen since World War II. They are doing the same around Kiev. And they are doing the same in the area of Odessa.

A lot of people will look at video-tapes that have been put out on YouTube and elsewhere showing destroyed Russian columns, dead Russian troops. This is war on a scale that people can’t imagine! It’s well beyond anything the United States and its allies undertook in Iraq and Afghanistan. When you have war on this level, there will be tactical setbacks.

Ukrainians who are extremely hard fighting, well-trained, well equipped groups are capable of limited combat success. And they are enjoying limited combat success on the battlefield. There is multiple occasions where they had defeated the Russians. Where they have inflicted serious casualties on the Russians. But from an operational and strategic stand-point, the Russians are winning and winning decisively. Ukrainians cannot sustain their defence. They lacked a logistical depth.
They’re running out of gas. They’re running out of ammunition. They’re running out of food and water. Their troops are worn out, worn down, and are rapidly disintegrating as we speak. As we speak!

The Ukrainian defences in Eastern Ukraine are collapsing. They’re starting a panicked retreat westward. They’re going to be cut off by the Russians, and probably killed by the Russians if they don’t surrender to the Russians. So no, the Russians are doing quite well. People are…

GR: Did you say the Russians, I mean, put on your military and analyst glasses for a moment. Is Russia going to prevail? And how far away is the victory? IS it weeks away, or…

SR: Russia will prevail. And I believe that Russia is closer to victory than they were starting this conflict. Meaning that Ukrainian military is collapsing as we speak, and the ability for Ukraine to sustain large scale resistance is diminishing if not being eliminated.

This war’s over! It’s all over but the shouting! That’s all just a statement of fact.

GR: If you’re right about this, then what do you make of the role of Zelensky in this situation? Because he’s been speaking to governments around the world, and he’s a national hero and everything. But dies he think that he can still win this? The forces will, you know, “close the sky” and all the other things? Or is there something more going on in terms of seeing the writing on the wall as it were?

SR: Well, Zelensky knows what the outcome of this will be.

Think about it for a second. Every time he says, “if you just close the skies, if you just give us a no-fly-zone, we can win!” But what’s he really saying? That the Russians are winning the war! Okay? I mean there’s no other way of interpreting that!

GR: Yeah…

SR: He’s not saying, “hey, don’t worry about not closing the skies because we’re doing pretty well on the battlefield. We’re going to win this thing!” He’s saying that if you don’t close the skies, we have lost this war!

GR: Ahhh! Okay…

SR: And that’s exactly what’s happening. Because NATO is not going to close down the skies, and Ukraine is losing the war. He knows this. His generals know this. His troops know this. This is why at every single chance, everybody involved in the Ukrainian resistance is demanding a no-fly-zone because without this, they’re doomed, and they know it!

GR: What about the sanctions aspect of it. I mean, are they going to wear down the Russian public over time? Or will the boomerang effect of the sanctions wear down the US, Canada, and the EU first? How do you see that the sanctions aspect playing out?

SR: Well, let’s look at this strategically for a second. Joe Biden looked Vladimir Putin in the eye last June and threatened him with massive sanctions should he act on Ukraine. Sanctions like you’ve never seen before! Alright, now Putin as soon as he got done changing his pants and everything because I’m sure that just scared him to death. He had months to sit down with his inner circle and say, “how do we prepare for this?” Nothing the U.S. and its allies are doing has taken the Russians by surprise. NOTHING! They anticipated EVERYTHING! And they have a plan in response.

As for instance today, when the sanctions came out, remember Russia had 650 billion dollars in sovereign fund in reserves – foreign reserves, gold reserves – and half of that was dispersed in banks around the world. And people went, “why would you do that?” Because the West is going to freeze them, which the West did. And the answer is because Russia was setting the West up for a trap, which was sprung today.
Today, Vladimir Putin gave a speech in which he said the following: “Because you froze our assets illegally, you have defaulted on every obligation you have in regard to Russia. Therefore, Russia will not only never again accept foreign currency, you know, for payment for Russian services or goods, we are going to demand from this moment on that all nations that are on the non-friendly list that is everybody who sanctioned them must now pay in Russian Rubles for natural gas.

Okay Europe cannot survive! One of the big things that came out of this economic sanctions was that the United States had been promising Europe, “Don’t worry about Russia gas! We have a plan B! We will be able to bring together resources and make sure that you have the gas you need!”

Well, there is no plan B. There aren’t the resources available. There’s not enough gas. And Europe will shut down immediately.

Now, Russia hasn’t shut off the pipelines. Because Russia was laying a trap. Russia now has confirmed that Europe is addicted. Germany has admitted right now that if Russia turns off the gas pipelines, Germany won’t have any gas for next winter. It’s over! All she wrote! Their economy will collapse! The French economy will collapse! Every economy in Europe will collapse! And there will be a rebounding effect in Canada and the United States.

So now, Europe is in the difficult position of if they want to keep the gas going, that they must keep going in order to survive, they’ve got to pay in Russian Rubles. Take a look at what’s happened to the Russian Ruble just today! IT’s rebounding!

Everybody said the Ruble is collapsing. No! It’s the dollar that’s collapsing right now! Because the Russians have laid a trap. They set the trap. And this is just the first of many! The Russians have many other traps out there that they have set, and they can initiate at a time of their choosing. So, the notion that the sanctions…

Look, the sanctions are hurting Russians right now. There’s no doubt about that. But the sanctions also liberated Putin for the first time since he took power to be able to divorce Russia from the Western economy. And in doing so, eliminate in totality any leverage the West had over Russian domestic political affairs. The West used to be able to threaten sanctions. And the Russians are saying, “gosh, maybe we don’t want to do that so we’ll…” The West no longer has – the West has sanctioned everything. It’s over!

Putin has said, “thank you very much! Thank you! You’ve done me a big favour! The first thing you’ve done by freezing all the assets is that you have disembowelled the oligarchs!” You know that corrupt class of Russian businessmen that came to life during Boris Yeltsin’s ten years as a president. That Putin inherited!

Putin was able to neuter them politically by telling them that if they get involved in domestic politics he will destroy them, and he did. Several of them have been forced to flee to London and elsewhere because Putin will put them in jail for life. The others that remained were able to retain their riches and continue to get rich, but they were not allowed to be involved in politics. But their existence has always been a thorn in Putin’s side. He doesn’t like them. He doesn’t want them. And he hates the fact that he needed them. But now that the West has gone in and seized all their assets, they’re bankrupt and broke! And guess what! Putin doesn’t want them now!
He’s told them to get the heck out of Russia! HE has no use for them! Go live where you wanted to live over there! You’re no longer welcome here!

The other thing that’s happened is about 20 percent of the Russian population that was relatively apolitical, who tended to vote for the status quo, meaning vote for Putin would have turned on Putin had Putin initiated a divorce with the West. These are the Russian middle class whose economic well-being had become so intertwined with the West that there could be no thought of breaking with the West. If any move by Russia, by Putin, by anybody, to do so would have caused a backlash that any democracy, and Russia is a democracy, would have cost the incumbent the vote. Putin would have been voted out.

But now that the West has sanctioned Russia, it is not Putin that has made the divorce, it’s the West! Putin is now applying shock therapy to these people, seeking to rapidly reinstate their middle class status, by pivoting eastward to China, to India, to elsewhere, to recapitalize the Russian economy. And now that he has made gas based upon the Ruble standard, those Rubles that these Russians had in the bank that last week were worth nothing, they’re worth twice as much today! And this time next week, they’ll double in value again! And the middle class is going to forget the West ever existed.

GR: Amazing analysis! Scott Ritter, it’s been a pleasure hearing your unique take on this situation. We thank you so much for your time!

SR: Thanks for having me!
The Global Research News Hour airs every Friday at 1pm CT on CKUW 95.9FM out of the University of Winnipeg. The programme is also podcast at globalresearch.ca.

Other stations airing the show:

CIXX 106.9 FM, broadcasting from Fanshawe College in London, Ontario. It airs Sundays at 6am.

WZBC 90.3 FM in Newton Massachusetts is Boston College Radio and broadcasts to the greater Boston area. The Global Research News Hour airs during Truth and Justice Radio which starts Sunday at 6am.

Campus and community radio CFMH 107.3fm in Saint John, N.B. airs the Global Research News Hour Fridays at 7pm.

CJMP 90.1 FM, Powell River Community Radio, airs the Global Research News Hour every Saturday at 8am. 

Caper Radio CJBU 107.3FM in Sydney, Cape Breton, Nova Scotia airs the Global Research News Hour starting Wednesday afternoon from 3-4pm.

Cowichan Valley Community Radio CICV 98.7 FM serving the Cowichan Lake area of Vancouver Island, BC airs the program Thursdays at 9am pacific time.

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