La manifestation monstre des milliers de migrants africains le 5 janvier à Tel Aviv. (Photo AFP/ Jack Guez) AFP
Trente mille migrants africains, selon les estimations de la police, se
sont rassemblés le dimanche 5 janvier à Tel-Aviv pour dénoncer les
mesures limitant leur liberté de mouvement ainsi que leurs possibilités
de travailler, relate The Times of Israel .
D'après le site d'informations israélien, la marche a commencé à Levinsky Park et a débouché sur Rabin Square où la foule s'est mise à chanter : "Plus de prison, plus de déportation. Nous sommes des réfugiés, nous avons besoin du statut de demandeur d'asile." Ces derniers dénoncent le refus des autorités d'examiner leurs demandes d'asile, d'une part, et la détention de centaines d'entre eux durant de longues périodes dans le Néguev, d'autre part. En plus de ces manifestations publiques, les demandeurs d'asile africains ont décidé de faire grève à travers le pays en désertant leur emploi dans les restaurants et les hôtels notamment.
Le mouvement avait débuté à la mi-décembre pour protester contre l'adoption d'une loi autorisant la détention des immigrés clandestins sans procès jusqu'à un an. Le 6 janvier, des milliers de personnes ont manifesté à nouveau devant les ambassades occidentales à Tel-Aviv (voir diaporama ci-contre).
Quant à Eli Yishai, ancien ministre de l'Intérieur israélien et chef du parti ultraorthodoxe séfarade Shass, il regrette que "la première ville moderne israélienne" Tel-Aviv soit devenue "une cité africaine" et exhorte au rapatriement des 50 000 à 60 000 migrants présents sur le sol israélien.
Conformément aux règles du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Israël ne peut renvoyer "les demandeurs d'asile confrontés à un danger". Néanmoins, Israël ne les reconnaît pas comme des réfugiés pour autant. Pour The Times of Israel, la controverse relèverait plus de la gestion des revendications des migrants qui sont déjà sur le territoire que des limitations du flux d'arrivants africains à la frontière avec l'Egypte.
D'après le site d'informations israélien, la marche a commencé à Levinsky Park et a débouché sur Rabin Square où la foule s'est mise à chanter : "Plus de prison, plus de déportation. Nous sommes des réfugiés, nous avons besoin du statut de demandeur d'asile." Ces derniers dénoncent le refus des autorités d'examiner leurs demandes d'asile, d'une part, et la détention de centaines d'entre eux durant de longues périodes dans le Néguev, d'autre part. En plus de ces manifestations publiques, les demandeurs d'asile africains ont décidé de faire grève à travers le pays en désertant leur emploi dans les restaurants et les hôtels notamment.
Le mouvement avait débuté à la mi-décembre pour protester contre l'adoption d'une loi autorisant la détention des immigrés clandestins sans procès jusqu'à un an. Le 6 janvier, des milliers de personnes ont manifesté à nouveau devant les ambassades occidentales à Tel-Aviv (voir diaporama ci-contre).
Quant à Eli Yishai, ancien ministre de l'Intérieur israélien et chef du parti ultraorthodoxe séfarade Shass, il regrette que "la première ville moderne israélienne" Tel-Aviv soit devenue "une cité africaine" et exhorte au rapatriement des 50 000 à 60 000 migrants présents sur le sol israélien.
Conformément aux règles du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Israël ne peut renvoyer "les demandeurs d'asile confrontés à un danger". Néanmoins, Israël ne les reconnaît pas comme des réfugiés pour autant. Pour The Times of Israel, la controverse relèverait plus de la gestion des revendications des migrants qui sont déjà sur le territoire que des limitations du flux d'arrivants africains à la frontière avec l'Egypte.