Cervantes

Hoy es el día más hermoso de nuestra vida, querido Sancho; los obstáculos más grandes, nuestras propias indecisiones; nuestro enemigo más fuerte, el miedo al poderoso y a nosotros mismos; la cosa más fácil, equivocarnos; la más destructiva, la mentira y el egoísmo; la peor derrota, el desaliento; los defectos más peligrosos, la soberbia y el rencor; las sensaciones más gratas, la buena conciencia, el esfuerzo para ser mejores sin ser perfectos, y sobretodo, la disposición para hacer el bien y combatir la injusticia dondequiera que esté.

MIGUEL DE CERVANTES
Don Quijote de la Mancha.

31 de mayo de 2014

Le labeur des Capables

macho capaz
Commune “Collines unies de la vallée Macho Capaz’’, municipalités Andrés Bello et Campo Elías, État de Mérida.

Niño en portal (Macho Capaz)
Récolte de pommes de terre, Commune Macho Capaz.
Récolte de pommes de terre, Commune Macho Capaz.
Par Marianny Sánchez
Photos : Oscar Arria 

Ni le froid épais capable de congeler les os ni les menaces répétées de passage à tabac ou de mort reçues pendant un an ne purent entraver leur décision : cette nuit – une fois pour toutes – on occuperait l’hacienda La Carbonera.
Nous sommes le 11 avril 2011, à la sourde périphérie de Mérida, à trois heures du matin. En pleine obscurité, Luis Marquina et Julio César Rangel surveillent l’entrée de la centrale laitière qui donne la bienvenue aux visiteurs. A l’intérieur, deux des leurs traient les vaches, scellant ainsi la première grande victoire de la commune “Communes Unies de la Vallée de Macho Capaz” : le contrôle total de tous les moyens de production du grand domaine – de tous, oui. Plus seulement de quelques potagers ou d’espaces de réunion, mais aussi des bêtes.
Ces quatre corps ne tremblaient pas à l’idée que l’autre débarque, celui qui jusqu’alors avait possédé ces grandes terres en friche et le bétail maigrissant, ne livrant qu’un peu de lait pour les vacances sur les haut-plateaux; celui qui détenait la signature des titres de propriété du terrain. La bataille – c’était clair pour eux – pouvait se livrer par la force mais pas par celle des muscles. Celle des tripes, celle qui se répète sur la cartographie racontée de la commune : la force de volonté.
Plus de mille nuits ont coulé depuis. Qui monte le chemin vers Macho Capaz et qui passe par le village de Jají un lundi, est surpris de découvrir dans la profondeur d’un silence à peine troublé par le courant fort du Río Blanco, parmi des maisons éparpillées dans les montagnes, les pionniers de cette occupation avec leurs corps usés par le temps et dedans, leurs esprits rebelles.

Julio César Rangel
Julio César Rangel

Un matin clair a réussi à se faufiler entre les averses torrentielles de cette saison, et dans les Corrals, Julio observe les deux porcs vider leur auge crémeuse. Bientôt c’est avec le même appétit qu’ils seront dévorés par la communauté. “Quand La Carbonera appartenait aux anciens propriétaires, c’est ici qu’on entraînait et soignait les taureaux pour les corridas”. La paire d’animaux n’est que le début des plans que développe la commune pour multiplier l’offre de viande aux voisins. Il faut se retrousser les manches pour donner un sens au slogan tant répété de “renforcer la souveraineté alimentaire’’.Plus de trois ans après l’aube décisive, on retrouve Julio César Rangel dans les Corrals de l’Unité de Production Characot–Apirá, dans les pâturages de La Carbonera. “Cette nuit-là il y avait de la peur mais nous sommes allés traire les vaches, tous les quatre, parce que c’est ce dont nous avions besoin (…) nous vivions depuis un an au même endroit que les gens de Chepo (José Vera), le grand propriétaire qui malgré l’expropriation refusait de s’en aller. Nous attendions que quelque chose se passe mais personne n’est venu, et quand nous avons pris le contrôle, au bout de deux, trois jours, Chepo et les siens sont partis, enfin’’ raconte-t-il, mettant des mots sur les images de la mémoire.
Il n’y a pas que les Corrals qui ont été transformés par la population. Depuis l’occupation de 2011 l’unité de traite mécanisée produit près de 400 litres de lait par jour achetés par l’entreprise nationalisée Lácteos Los Andes, à El Vigía; les vastes étendues émeraude sont des champs de pommes de terre qui sont écoulées dans les marchés paysans, et l’hacienda centrale – une grosse demeure coloniale à demi ruinée, à demi reflet de la prospérité des ci-devant grands propriétaires – a cessé d’être le fleuron d’été des Grisolía, proches du président social-démocrate Carlos Andrés Pérez, pour se convertir en siège non seulement du premier Agropatria mais aussi des sessions du parlement communal qui se réunit, religieusement, tous les mercredis.
Sur les murs du rez-de-chaussée restent des traces de marqueur bleu, traces des fêtes aveugles aux besoins des habitants, marques du Moi des puissants. “Je ne veux pas d’eau, je veux de la boisson” et “ici on vient pour danser” a dû écrire un ivrogne sur un coin de la terrasse où les gens huppés venaient noyer dans la danse et l’alcool le stress de la grande ville. Avec comme toile de fond pour la fête, 277 hectares de terre fertile, apte à produire des aliments et à élever du bétail, mais confinées au rôle d’ornement, de carte postale pour voyageurs.

Hermógenes Puentes
Hermógenes Puentes

Vous savez, quand on raconte cette histoire, on finit par s’émouvoir parce qu’elle a été dure (…) A la fin de 2008, en novembre, on a commencé à travailler avec les gens de Transition au Socialisme de la Compagnie Nationale de Téléphone (CANTV) et les conseils communaux existants se sont regroupés en assemblée pour la communication, avec le projet de construire une antenne pour une base radio ici dans la communauté de La Carbonera, parce que l’obstacle majeur que nous avons subi est celui des communications et des voies de transport’’ se souvient-il sans inspirer trop d’air dans les poumons pour ne pas s’arrêter, et qu’on ne l’interrompe pas, car il demande aussitôt de se calmer, car il arrive précisément à la partie de l’histoire que l’oreille curieuse souhaite entendre.Hermógenes Puentes n’était pas présent cette aube-là. Paperasserie par-ci, paperasserie par-là, c’est l’homme des dossiers mais aussi la mémoire vivante de la commune. Son parler andin, étiré, confond. La lente cadence – peut-être la fatigue accumulée dans les genoux après tant de marches à pied de La Carbonera à El Paramito, de El Paramito à El Macho - contraste avec le dynamisme du récit qu’il égrène. “C’est que je suis une machine d’information” dit-il avec un léger rire, après que la glace de la première rencontre se soit brisée en quelques jours.
Au début il y eut quatorze conseils communaux articulés pour briser le silence. Nul caprice. Il y a quelques mois, un enfant étouffé par un noyau de fruit est arrivé mort à l’hôpital le plus proche, à Jají, à quelques 45 minutes de jeep. Trop loin. Quand les portables ne servent que de lanterne ou de montre, les minutes qui peuvent sauver une vie – auxquelles on ne pense pas dans les grandes villes – vous glissent, fatalement, entre les doigts.

Hacienda La Carbonera
Ex-hacienda La Carbonera, aujourd’hui siège du parlement communal et d’Agropatria.

En mai de cette année-là l’INTI a récupéré les terres et nous sommes entrés ici avec les fonctionnaires. Nous continuons à gérer tout ce qui a trait aux projets mis en place : l’antenne, les voies de transport et tous les problèmes généraux mais nous avons décidé de recevoir les terres. Nous sommes entrés ici, trente porte-paroles, trois ou quatre par conseil communal – les plus motivés – et nous avons commencé aussitôt les réunions, dans l’Unité de Production (…) nous avons pris quelques terrains pour les ensemencer et eux (les propriétaires) ont continué à traire les vaches et à gérer l’affaire. Nous avons remis les terrains en état… à la fin de 2009 nous avions créé la Banque de la Commune comme Association Coopérative – baptisée Association Coopérative de la Commune Collines Unies de la Vallée Macho Capaz, un sacré nom !” lâche Hermógenes, les yeux clairs, brillants de fierté sans doute. Il précise que dans ce fonds sont entrés près de 900 mille bolívars sous la forme d’aides et de crédits de Fundacomunal et de Fondas (Fonds pour le Développement Agraire Socialiste) pour lancer les activités de la commune.On a alors organisé les discussions de l’assemblée communale pour la communication, jusqu’à ce qu’en 2010 la direction de l’État du Táchira du Ministère des Communes a fait savoir que l’Institut National des Terres (INTI) allait exproprier les terres de “Chepo” et qu’elles pouvaient être remises à la commune, si celle-ci en décidait dans son assemblée.
Un tournant. Avec toute une Unité de Production dans les mains, les ressources déposées dans la nouvelle banque ont dû être répartis, réorientés non plus pour acheter une fromagerie en construction loin de La Carbonera – hors de portée du regard – mais pour les semailles qui fourniraient les aliments et un revenu; pour engraisser et vacciner le bétail producteur de lait et pour acquérir les deux tracteurs et le camion nécessaires au labour et au transport des sacs de pommes de terre pour les écoles de la zone.

¨Beaucoup de voisins ont pris peur, ils nous disaient que nous avions volé la terre au grand propriétaire¨

Vint la solitude. “Vous voyez, la mentalité de beaucoup de gens ici n’est pas favorable à cela, au socialisme (…) on nous disait que nous avions volé la terre au propriétaire (…) Quand nous avons occupé la terre, enfin, quand nous avons commencé à traire les vaches, beaucoup de gens se sont retournés, c’est pourquoi nous ne sommes restés que sept conseils communaux (…) Ils sont partis parce qu’ils avaient peur, comme je dis, peur de lutter, parce qu’ils craignaient des représailles des grands propriétaires contre nous. Il y a eu des moments où nous n’étions plus que trois personnes, trois personnes – souligne-t-il – pour défendre ceci, mais armés de volonté, vous entendez ? C’est ainsi que nous avons comencé à travaillr avec la communauté, on faisait du fromage, on vendait toute la semaine à Cdval, Pdval Mérida, en particulier le fromage fumé qui est traditionnel ici et les gens ont commencé à avoir confiance, à nous respecter, il n’y a plus autant d’hostilité, mais pour vous dire la vérité, sans ces trois porte-paroles de conseils communaux et leur motivation socialiste, croyez-moi, cette commune n’aurait jamais vu le jour”.
Karen Knight
Les vaches laitières interrompent la conversation, dans leur procession depuis les pâtures jusqu’au centre de traite mécanisée. On est presque 4 heures et elles inondent la route. C’est la seconde traite du jour, après celle de 4 heures du matin. Elles sont les principales sources de revenus de la commune. L’une d’elles avance avec peine, au ralenti, à cause du poids de son pis. Quelques minutes plus tard des tuyaux reversent le liquide dans des cartons qui garniront les rayons des supermarchés. Mais pas à la commune, non, pas aux postes de vente ni aux maisons du voisinage. Énorme contradiction qui fait s’émouvoir Hermógenes, mais il se remet vite, parle des semences données par FONDAS et qui vont arriver cette semaine, pour cultiver plus que des pommes de terre, du brocoli, du céléri, des carottes, du chou rouge et des échalottes; par ailleurs le Plan de Développement Communal propose que l’entreprise Lácteos Los Andes distribue du lait, obligatoirement, à la communauté qui fournit la matière première.Peu de visites sont attendues par avance à Macho Capaz. Karen Knight ne nous attend pas. Les aboiements de quatre chiens au moins nous accueillent. Les étrangers ici arrivent par surprise; et les bonnes nouvelles, en travaillant dur.
Elle pourrait être andine. Mais le “ouw” avec laquelle elle achève les gros mots qui vénézolanisent son parler (“coñouw”, “carajouw”) révèlent que cette femme – un des rares visages féminins de la commune – est née loin d’ici. Elle est venue d’Angleterre à Caracas et après un passage par l’entreprise privée a décidé de se lancer dans la vente de roses à Mérida. Quand son associée a décidé de jeter l’éponge, elle a déménagé dans la grande maison entourée de roseraies fânées, une des plus éloignées du lieu. On y parvient par un chemin de terre, on l’appelle à présent “L’ambassade des Communards”.
Elle fronce les sourcils en parlant, un feu intérieur brille. Karen a été actrice d’un des épisodes les plus incendiares de la commune.  “Des menaces ? si ce n’était que ça, il y a eu bagarre” corrige-t-elle.“Dans un endroit aussi éloigné où personne n’arrive, si les gens ne s’entraident pas, comment s’en sortirait-on ?” répond-elle sans hésiter quand on l’interroge sur son itinéraire pour devenir membre de la commune. Elle clarifie d’emblée : “Ce fut une expérience d’organisation pour tenter de faire que les gens assument certaines responsabilités et parce que, honnêtement, je crois que l’union fait la force. Donc l’idée est – coñouw – de briser le concept de l’État-qui-doit-me-donner et les gens n’ont pas compris que si toi tu t’organises, si tu fais par toi-même tout ce que tu peux faire, alors oui le gouvernement peut venir t’aider par surcroît, mais nous n’en sommes pas encore là”.
¨Les communards de Macho Capaz sont diplômés en matière de problèmes, d’obstacles et d’hypocrisie des fonctionnaires¨.
Ce fut en 2011. Un groupe de porte-paroles du conseil communal Lomas del Pedregal –influencé par le recteur de l’Université des Andes (ULA) Mario Bonucci, qui possède une propriété dans la zone – veut qu’on restitue La Carbonera au grand propriétaire Chepo. Ánquiza Vásquez – compagne de lutte et de foyer de Karen- est trésorière et garde avec soin le cachet qui sert à sceller tous les accords passés entre communards. Un soir d’assemblée, le fameux cachet – est posé innocemment sur une table. La température monte entre participants jusqu’au point d’ébullition : “Nous voulons le cachet ! Nous ne partirons pas sans qu’on nous cachète les signatures – crie un groupe. Où est le foutu cachet ?”. Karen le cache dans la camionnette et à l’intérieur Ánquiza Vásquez – est très secouée par les coups portés contre la porte du véhicule. Un acte de violence qui fut dénoncé et qui mena à l’exclusion du conseil communal qui avait trahi la cause. Karen conclut : “ici personne ne peut venir utiliser le processus du pouvoir citoyen pour détruire le systéme que nous sommes en train de construire, et qui est déjà assez problématique”.
En matière de problèmes et d’obstacles les communards de Macho Capaz sont diplômés. “Les soi-disants promoteurs de Fundacomunal qui devaient venir et qui ne sont jamais venus – ¨c’est trop loin ce secteur¨, ¨la voiture ne grimpe pas jusque là¨, tous les prétextes étaient bon. Les gens de CANTV, de Transition au Socialisme, je leur ai fait dire de laisser tomber parce qu’ils ne nous donnaient pas de réponses, on obtenait le contact de CANTV Caracas et ils ne nous donnaient pas de réponse fiable (…) Le Ministre de l’Agriculture et des Terres de l’époque n’était jamais venu sauf le jour où il a eu besoin de faire un direct à la télé avec le bétail et a dépensé 80 mille bolívars pour ça, quelle hypocrisie (…) Là on l’a pris à part et ils ont fait ce qu’ils avaient à faire mais pendant trois semaines seulement, après plus jamais.  Alors les gens se fatiguent car tu as beaucoup d’offres et peu de réponses concrètes, c’est à cause de ça que nous avons appris à trouver des réponses par la bande. Je t’assure que nous en savons plus en matiére de routes et de télécommunications que ceux qu’ils nous envoient, qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est l’efficacité”.
Pourquoi continuer, quel est le secret de la patience infinie des rebelles ? Quand a pris fin le chantier public il y a deux jours, l’antenne a été mise en service; on a nivelé quelques kilomètres de gravier sur la route; il y a les vaches qui produisent le lait; le tapis vert des champs de pommes de terre; les vergers et leurs figues et framboises prêtes à croquer, les coopératives qui sèment le paysage et emballent les roses; les tours où on façonne des cruches en céramique; la mise en pot des confitures et des confiseries laitières.

Jardins d'orangettes, Commune de Macho Capaz.
Jardins d’orangettes, Commune de Macho Capaz.

¨Il suffit de comprendre qu’on n’est pas la personne la plus importante du monde.

La tradition orale veut que ces terres furent le berceau des indigènes Capables, célèbres pour leur force de travail et leur persévérance. C’est ce que disent les voisins et bien que les livres n’en disent rien, la légende vit dans les corps infatigables. “La vision de Chávez sur les communes, c’était tellement génial, beaucoup ne l’ont pas encore compris : on a des zones où les gens vivent, souffrent et jouissent des mêmes choses, alors tu prends conscience des ce qu’il faut apporter à ce qui en ont le plus besoin, tu peux équiper tes propres centres de santé, maintenir la propreté de tes écoles en contrôlant les excédents que tu produis (…) tout le monde est conscient que le bien commun est plus important que l’individuel, il suffit de comprendre qu’on n’est pas la personne la plus importante du monde” conclut Karen.
Elles sont quelques uns des visages nouveaux de la commune, avec leurs enfants, certains tout petits, d’autres adultes, toute une génération qui a grandi assise sur une charrette pendant que les mères recueillaient des framboises et semaient des fleurs.

Où est la commune ? Où allons-nous la chercher, sur la lune, sur Jupiter ?” demandait Chávez en 2012.

La pluie frappe le toit de zinc de la coopérative Los Rosales Bolivarianos. María Vivas emballe des bouquet de roses crème, rouges et oranges avec la dextérité de l’expérience. Quand elle a entendu Chávez parler des coopératives elle a pris son courage à deux mains pour abandonner son travail de domestique et prendre en charge sa propre subsistance dans la communauté.

María Vivas, coopérative La Hoja (¨La feuille¨), Commune Macho Capaz
María Vivas, coopérative La Hoja (¨La feuille¨), Commune Macho Capaz

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C’est aussi le cas de Carmen Guerrero, surnommée Maggi, qui après avoir vaincu son cancer, s’est dit qu’il était temps de s’engager dans cette révolution féministe et qui, avec ses cinq fils, a pris part à la naissance de la commune jusqu’à devenir actuelle porte-parole de la sécurité.

Le petit-fils de Maggi
Le petit-fils de Maggi

Maggi laisse son petit-fils dans sa nouvelle maison construite récemment par un des conseils communaux et nous conduit en souriant au temple de câbles, de fils qui focalise six ans de lutte, de prières, d’espoirs et de démarches : l’antenne de la base radio. Le lundi 5 mai 2014, une date qu’on n’oubliera pas, les travaux ont pris fin. On n’attend plus que les techniciens de Movilnet pour mettre en fonction ce qui fut l’impulsion première de l’organisation populaire.
Où est la commune ? Où allons-nous la chercher, sur la lune, sur Jupiter ?” demandait Chávez en 2012 dans un discours qu’on a retenu comme ¨le coup de barre¨. Il est probable que si les Collines Unies de Macho Capaz n’avaient encore été à ce moment-là une zone silencieuse – un silence que vont briser aujourd’hui les télécommunications – il aurait su que la commune était ici, dans les Andes, et depuis longtemps, dans la moelle des indigènes Capables et dans celle de leurs descendants, les communards de Macho Capaz, ceux qui sont nés ¨câblés¨.

L'antenne de la base radio, enfin !
L’antenne de la base radio, enfin !

Source : http://comunaadentro.blogspot.com/2014/05/brega-de-capaces.html
Traduction : Thierry Deronne
URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/06/01/le-labeur-des-capables/

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