Cervantes

Hoy es el día más hermoso de nuestra vida, querido Sancho; los obstáculos más grandes, nuestras propias indecisiones; nuestro enemigo más fuerte, el miedo al poderoso y a nosotros mismos; la cosa más fácil, equivocarnos; la más destructiva, la mentira y el egoísmo; la peor derrota, el desaliento; los defectos más peligrosos, la soberbia y el rencor; las sensaciones más gratas, la buena conciencia, el esfuerzo para ser mejores sin ser perfectos, y sobretodo, la disposición para hacer el bien y combatir la injusticia dondequiera que esté.

MIGUEL DE CERVANTES
Don Quijote de la Mancha.

26 de junio de 2017

Peut-on porter des habits rouges quand on est journaliste au Venezuela ?


25 juin 2017, au Venezuela : comme dans le Chili de 1973, un commando d’extrême droite reçoit l’onction du clergé avant un énième assaut armé contre « le communisme ». Dans « Les grands cimetières sous la lune » – son témoignage sur la guerre d’Espagne – l’écrivain Georges Bernanos, profondément catholique, dénonçait la bénédiction fébrile des exactions franquistes par l’Église.

Les images d’un jeune afro-descendant lynché et brûlé vif  par les manifestants anti-Maduro avaient jeté le soupçon sur le martèlement médiatique de la répression-de-manifestants-pacifiques-au-Venezuela. Ce meurtre dans le plus pur style du Ku Klux Klan a rappelé le type de société dont rêve une opposition qui use de mortiers et de grenades pour déstabiliser un gouvernement élu et empêcher la campagne qui permettra aux vénézuéliens d’élire en juillet une Assemblée Constituante.
Mêmes les médias d’opposition – majoritaires au Venezuela et qui couvrent quotidiennement ces mobilisations de droite, subissent des agressions de la part de ces militants pourtant du même bord qu’eux. La journaliste Yasmín Velasco de Televen (chaîne privée, d’opposition) vient de dénoncer sur son compte Twitter, qu’elle se trouvait à Altamira, une zone riche de l’est de Caracas, pour couvrir les manifestations contre Nicolás Maduro quand elle a été cernée par un groupe violent. Face à l’avancée de ses agresseurs, un cadreur a voulu leur expliquer qu’elle était journaliste mais « cela n’a pas arrêté le groupe qui essayait de brûler ma moto et de me voler mon téléphone ».



Yasmín Velasco est tout sauf « chaviste ». Depuis des années elle dénonce avec vigueur les politiques du gouvernement bolivarien, notamment ses échecs en matière de sécurité, et ne cache pas ses préférences idéologiques. Alors que la majorité des victimes, contrairement à ce qu’affirment les grands médias, est causée par les violences de la droite qui a besoin de ces morts pour justifier une intervention extérieure contre la « dictature bolivarienne », Yasmin Velasco fait comme ses collègues des médias privés : attribuer immédiatement, avant toute enquête, chaque mort au « régime ». C’est pourtant comme « chaviste » qu’elle a manqué d’être carbonisée à son tour. En fait, pas exactement en tant que « chaviste » mais… parce qu’elle portait un chemisier rouge.
Lorsqu’elle a dénoncé cette agression sur Twitter, Velasco a essuyé des réactions significatives de militants d’opposition. Pily Rodríguez (@mapyrc) lui demande “Pour qui travailles tu ? Pour le régime ?” @Alvin_Alarcon lui demande de « cesser de pleurnicher, car tu aides le gouvernement ». Beaucoup de tweets tentent de la consoler en lui expliquant que ses agresseurs ne peuvent être que des « infiltrés » du gouvernement bolivarien dont la présence servirait à souiller la geste démocratique de l’opposition. La palme revient certainement à @euliesaa : « Yasmin Velasco a oublié de mentionner qu’elle portait un chemisier rouge, qu’elle a refusé de montrer sa carte et qu’elle était éloignée de la plupart de ses collègues ». (sic).

Précisons que Yasmin Velasco est de petite taille, a la chevelure brune et des traits « natifs ».
Thierry Deronne, Venezuela, 26 juin 2017
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