
Le
président du Venezuela, Nicolás Maduro a dénoncé récemment le silence
des médias internationaux sur les élections régionales, le même silence
qu'ils ont fait en juillet dernier sur les élections à l'Assemblée
Nationale Constituante.
Maduro
a assuré que les médias internationaux ne parlent pas des élections
régionales, les 22° élections en 18 ans de Révolution Bolivarienne pour
continuer la campagne de discrédit du Venezuela, soutenir le discours
sur la « dictature » qu'utilise l'opposition et créer les conditions
pour une intervention militaire étrangère.
De
plus, il a indiqué que la presse internationale cherche à occulter le
fait que l'opposition vénézuélienne participera aux élections en
présentant des candidats aux postes de gouverneurs bien qu'elle ait
signalé, au cours d’élections précédentes, en particulier quand elle a
perdu les présidentielles, que le Conseil National Electoral (CNE)
fraude.
« Les
agences de presse AP, Reuters, AFP, EFE, CNN en anglais, Fox News se
taisent et occultent le fait qu'au Venezuela, le 15 octobre vont avoir
lieu les 22° élections en 18 ans et que tous les partis politiques s'y
sont inscrits à l'invitation de l'Assemblée Nationale Constituante, » a
déclaré le Président.
Un
exemple évident du boycott de l'information que font les médias
internationaux, les grandes agences et les corporations de médias
concernant les élections organisées par le Gouvernement vénézuélien est
le silence qui a été fait sur la participation de plus de 8 millions de
Vénézuéliens à l'élection des membres de l'Assemblée Nationale
Constituante
(ANC).
La
presse internationale, en harmonie avec la droite vénézuélienne, a
minimisé la participation des Vénézuéliens à ce processus électoral qui a
eu lieu le 30 juillet dernier. L'ANC est prévue dans la Constitution de
1999 mise en place par l'ex-président Hugo Chávez.
« L'oligarchie
des médias du pays a décrété une censure, un silence sur l'Assemblée
Nationale Constituante pour essayer de l'asphyxier, de lui porter
atteinte. Ils n'ont pas informé sur le travail qu'elle accomplit, ils le
taisent, » a assuré un jour le Président dans son émission Les
Dimanches avec Maduro.
Pour
sa part, le premier vice-président de l'ANC, Aristóbulo Istúriz, a
assuré que les médias internationaux cherchent à occulter la force du
pouvoir Constituant à cause de son influence sur le réveil de la
conscience des peules du monde.
Pour
l'analyste politique Homero Monsalve, professeur à l'Université des
Andes, le Venezuela est soumis à une conception internationale des
médias très négative.
Il
a expliqué que les médias « oublient le principe de la non ingérence. »
De cette façon, ils opacifient la gestion convenable de la situation de
la démocratie dans ce pays.
Concernant
les élections, l'analyste a souligné : « Il est très facile de
l'étranger de créer des situations qui nient la paix et la tranquillité
des Vénézuéliens en pariant sur le chaos. »
Pourquoi occulter les élections régionales ?
Un
article publié dans Mission Vérité affirme que l'intention des médias
internationaux qui conspirent avec la droite vénézuélienne en ne
montrant pas la participation de milliers de Vénézuéliens aux élections
est d'encourager l'ingérence pour renverser le Gouvernement de Nicolás
Maduro.
Le
Congrès des Etats-Unis (USA) discute actuellement un projet de loi qui
masque l'intervention au Venezuela « à but humanitaires. »
Il
s'agit de la « Loi d'assistance Humanitaire et de Défense de la
Gouvernabilité Démocratique du Venezuela 2017" (Venezuela Humanitarian
Assistance and Defense of Democratic Governance Act of 2017).
« Déjà
engagés dans cette direction, l'organisation d'élections ne semblera
pas importante aux acteurs de l'ingérence. Mais pour régler les
différends internes et légitimer la démocratie vénézuélienne, elles sont
très importantes. C'est un élément à prendre en compte. Les Etats-Unis
ont besoin d'une politique désarticulée à l'intérieur du pays et les
élections régionales vont en sens inverse, » souligne Mission Vérité.
L'analyste
du site indique qu'il est contradictoire mais aussi habituel dans la
politique vénézuélienne insolite que la coalition d'opposition Table de
l'Unité Démocratique (MUD) courent inscrire leurs candidats aux postes
de gouverneurs tout de suite alors qu'ils parlent de dictature.
En
une seule action d'inquiétude politique, ils ont démonté ce qu'on
appelle « la non reconnaissance » des institutions et de l'Etat et des
institutions qu'ils ont prônée pendant une bonne partie de 2017 dans
leurs tournées internationales pour « dénoncer » la situation au
Venezuela.
Les
élections régionales représentent le renforcement de la démocratie
vénézuélienne, peu importe quel côté obtient la majorité des
gouverneurs. Ces élections sont aussi un arrêt politique de l'escalade
de violence que cherche encore l'opposition en vue d'une guerre.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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