Publié par Venezuela infos dans agro-écologie, Brésil, citoyenneté, commune, conseils communaux, Défense de l´environnement, démocratie participative, Ezequiel Zamora, Formation intégrale / formation sociopolitique, Guerre économique, histoire de la révolution bolivarienne, Internationalisme/Solidarité, Lutte contre les réseaux d'intermédiaires / spéculateurs, Médiamensonges / désinformation / propagande, mouvements sociaux, réforme agraire, socialisme, souveraineté alimentaire, travailleurs ruraux, unité latino-américaine
Par Thierry Deronne, Caracas, 24 septembre 2024.
Alors que la démocratie représentative au Brésil et en Colombie est fragilisée par la pression des empires économico-médiatiques, le Venezuela renforce la sienne en créant toutes sortes de mécanismes de démocratie directe. Les autogouvernements populaires s’y multiplient et les scrutins communaux s’accélèrent pour habituer la population à prendre elle-même les décisions. S’y ajoute l’échange d’expériences avec les mouvements sociaux, en particulier avec le Mouvement des Travailleurs Sans Terre du Brésil (MST). C’est dans leur asentamento (unité productive) Lagoa do Junco, à Río Grande do Sul, où 35 familles cultivent du riz organique, que le président Chávez signa en 2005 le premier accord de l’Histoire entre un gouvernement et un mouvement social. Près de 20 ans plus tard, la brigade internationaliste « Apolônio de Carvalho » (1) des Sans Terre a pris racine en terre bolivarienne, où elle apporte aux jeunes communes populaires une longue expérience en formation agroécologique ou sociopolitique. En retour, le bouillonnement démocratique de la révolution bolivarienne est devenu une école pour les brésilien(ne)s : « Parfois, à gauche, nous avons des schémas très fermés sur le niveau de préparation et de planification nécessaire pour avancer, et cela peut devenir un obstacle. Au Venezuela, les gens savent que tout cela est nécessaire, mais la créativité – dans un pays où les gens sont très spontanés – est une grande avantage de la révolution bolivarienne. Ici, le peuple est vraiment le sujet de la révolution » explique Messilene Gorete, coordinatrice brésilienne. (2)
Le pari stratégique des bolivariens – développer à fond la démocratie participative tout en maintenant la démocratie représentative – remonte à l’assemblée constituante de 1999. Élus dans la foulée de la victoire d’Hugo Chávez, les constituant(e)s avaient remis la souveraineté populaire au cœur du champ politique :
Article 62. Tous les citoyens ont le droit de participer librement aux affaires publiques, directement ou par l’intermédiaire de leurs représentants élus. La participation des citoyens à la formation, à l’exécution et au contrôle de l’administration publique est le moyen nécessaire pour atteindre le protagonisme qui garantit leur plein épanouissement, tant individuel que collectif.
Article 70. Les moyens de participation et de protagonisme du peuple dans l’exercice de sa souveraineté sont les suivants, dans le domaine politique : l’élection aux fonctions publiques, le référendum, la consultation populaire, la révocation du mandat, les initiatives législatives, constitutionnelles et constituantes, les conseils municipaux ouverts et les assemblées de citoyens dont les décisions sont contraignantes, entre autres (…)
Tout autant que ses réserves pétrolières, c’est le besoin d’endiguer ce dangereux exemple de démocratie qui explique pourquoi la révolution bolivarienne est la cible des grands empires médiatiques et des centaines de sanctions de l’Occident. La droite vénézuélienne a compris que ces outils démocratiques, aux mains d’un peuple conscientisé, la rendent chaque jour plus anachronique. Ses députés ont voté systématiquement contre les dizaines de lois qui, depuis 2006, transfèrent le pouvoir aux organisations populaires.
Sur le plan de la démocratie représentative, la révolution maintient le record continental de scrutins – elle en a organisé 36 en 24 ans, dont un référendum sur la nouvelle Constitution (qu’elle a perdu) et tiendra dans une dizaine de mois ses élections législatives. L’organisation des scrutins fait face à une forte hostilité. Les 936 sanctions occidentales ont fait beaucoup de mal à la population et provoqué un exode massif. Dans l’objectif de monter la population contre le gouvernement de Nicolas Maduro, elles ont été reconduites par les États-Unis et l’Union Européenne à quelques mois des présidentielles de juillet 2024. L’extrême droite (que les médias appellent pieusement « opposition ») a exercé son chantage électoral : en échange de la levée des sanctions, les électeurs devaient voter pour le retour sur orbite états-unienne, ultra-libérale, comme l’Argentine de Milei. L’internationale médiatique, plus homogène que jamais, et les « bots » des réseaux sociaux comme celui d’Elon Musk, ont transformé automatiquement, comme en 2014 et 2017, les déstabilisations de l’extrême droite en « résistance à la dictature », et les auteurs de violence arrêtés en « prisonniers politiques ». Tant d’interférences poussent un philosophe comme Marc Vandepitte à s’interroger sur la possibilité pour un gouvernement de gauche de mener des élections vraiment libres, de pouvoir exercer vraiment sa souveraineté démocratique. (3)
Le 28 juillet dernier, Nicolás Maduro a été réélu président, une victoire que l’extrême droite a qualifié, comme elle le fait toujours depuis l’époque de Chávez, de « frauduleuse ». Le 22 août, la Cour Suprême a rendu son arrêt après avoir comparé les procès-verbaux avec les chiffres annoncés le soir de l’élection par le Centre National Électoral, et a confirmé la victoire de Maduro avec 52 % des voix. L’opposition et les médias états-uniens ont de nouveau rejeté la décision de la Cour Suprême, mais il s’agit du verdict final. La victoire de Maduro a été acceptée par les autres candidats de droite et, finalement, par le candidat de l’extrême droite qui coule aujourd’hui un exil doré « à la Guaido » à Salamanca, luxueux quartier de Madrid (4). Parmi la soixantaine de pays qui ont déjà reconnu la victoire de Maduro, la Chine ou le Mexique ont demandé aux occidentaux de respecter les institutions vénézuéliennes. La révolution bolivarienne a su défendre sa victoire dans les urnes grâce à la mobilisation populaire, mais l’agression médiatico-économique la conforte dans sa stratégie de pérenniser la révolution en créant un rapport nouveau entre État et citoyen. Le nouveau ministre des communes, des mouvements sociaux et de l’agriculture urbaine, Angel Prado, est le premier ministre à cette cette fonction a avoir milité pour l’une de ces formes d’organisation sociale basée sur l’autogestion : la commune comme autogouvernement territorial (5).
Pour lui, « le blocus occidental et la crise économique que le Venezuela a traversée entre 2015 et 2021 ont permis aux secteurs réformistes, qui ne veulent pas approfondir la révolution, de gagner du terrain. Nous sommes honnêtes : le Venezuela n’est pas un pays où le socialisme a déjà été construit. C’est un pays qui a un processus révolutionnaire très intéressant, avec un peuple qui est très ferme et déterminé à se battre, à critiquer. Nous reconnaissons qu’il y a des secteurs qui ne nous aiment pas et qui ne croient pas au processus. Nous voulons changer l’État, nous ne voulons plus de cet État libéral, bourgeois et bureaucratique. Nous voulons un système politique qui ne nous impose pas de conditions. Nous aimerions approfondir la Constitution. Le socialisme se construit corps à corps, par les femmes, les hommes et les enfants. Nous le construisons à partir de la base, en introduisant un peu de pragmatisme, n’est-ce pas ? Et c’est bien de prendre des mesures qui font partie du risque.» (6)
Photo/reportage de Victor Hugo Rivera sur l’assemblée communarde organisée le 22 septembre 2024 dans l’état d’Apure, en présence du ministre des communes Angel Prado. L’assemblée a eu lieu à Cunaviche dans la Commune Socialiste « Llano Bicentenario ». Dans ce secteur coexistent 15 Communes.
Territorialiser la politique
Un mois après les présidentielles, un autre scrutin a été organisé. Dans l’indifférence, cette fois, des médias occidentaux. 1,5 million de vénézuélien(ne)s ont voté dans les 49.000 conseils communaux des 4500 communes vénézuéliennes sur les projets à financer par le gouvernement. Chaque commune était chargée de débattre préalablement en assemblée pour choisir sept projets prioritaires. 27420 projets ont été soumis au vote. Environ 22 % des projets approuvés concernent l’eau, 13 % l’électricité, 13 % l’entretien des écoles, 13 % l’entretien des rues, 11 % la santé, 8 % l’environnement et 6 % la construction d’autres infrastructures. La première consultation populaire avait eu lieu en avril (7) et 85 % des projets choisis ont déjà été mis en œuvre. Une troisième consultation sera organisée avant la fin de 2024.
« La droite vénézuélienne a très peur, explique le ministre Prado, que le peuple adopte le modèle et qu’il n’y ait plus de retour en arrière. L’impérialisme et les bourgeoisies d’Amérique latine ont très peur que ce type de processus commence à être exigé dans d’autres pays où la politique participative n’existe pas et où ne fonctionne qu’un État représentatif. Dans d’autres pays, il n’y a pas de volonté politique de transférer le pouvoir au peuple, ce sont des gouvernements conservateurs qui veulent conserver le pouvoir et ne veulent pas que le peuple ait le droit de décider. Mais les luttes et les expériences des mouvements sociaux latino-américains nous intéressent au plus haut point ». (6)
Le Venezuela ouvre les bras aux Sans Terre
Au Brésil, le président Lula navigue à vue entre sa volonté de préserver les intérêts de l’agrobusiness et le besoin de garder l’appui des mouvements sociaux (8). L’agrobusiness a connu son âge d’or sous Jair Bolsonaro, qui l’a subventionné massivement et protégé face aux luttes populaires. Avec 374 des 594 sièges de la Chambre et son énorme force de frappe médiatique, ce pouvoir de facto ne cache pas son impatience de rétablir un gouvernement d’extrême droite. Ce qui signifierait plus d’armes à feu, moins d’impôts pour l’agrobusiness et un recul durable des droits des travailleurs, de la protection de l’environnement et de la démarcation des territoires indigènes. De son côté, le Mouvement des Sans Terre peine à obtenir du gouvernement Lula de réelles avancées sur la réforme agraire, sur la régularisation des familles qui occupent des terres depuis 10 ans, sur la lutte contre les pesticides, sur la production d’aliments sains, etc…
Une situation qui contraste avec le Venezuela où la réforme agraire a déjà remis plus de 13 millions d’hectares aux petits et moyens producteurs agricoles, la souveraineté agricole atteint désormais 90% de l’alimentation, et où les gouvernements de Chávez puis de Maduro ont ouvert les bras aux militant(e)s Sans Terre. Au début de septembre 2024, lors d’une réunion en forme de bilan sur le financement par l’État des projets choisis par les communard(e)s, le président Maduro avait coiffé la casquette offerte par les Sans Terre pour annoncer un ambitieux projet commun : produire des aliments sur une aire agroécologique de plus de 10.000 hectares dans l’État de Bolívar, au sud du pays. Il a proposé qu’une brigade de 1000 agriculteur(trice)s de l’organisation brésilienne vienne au Venezuela épauler cette initiative.
Le 23 septembre, le président bolivarien a organisé une deuxième réunion avec le Mouvement des Sans Terre, représenté entre autres par le coordinateur national João Pedro Stedile, et la coordinatrice de la brigade du MST au Venezuela, Simone Magalhães (photo). Le gouvernement vénézuélien était représenté par le ministre des communes, Angel Prado, l’ancien ministre de l’agriculture, Castro Soteldo, la Vice-présidente Delcy Rodriguez, et le Secrétaire général de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce pour les peuples (ALBA – TCP), Jorge Arreaza.
« Il n’y aura pas de nouvelle société sans nouvelle économie, a expliqué Maduro (9). Il est temps de passer à la vitesse supérieure, d’accélérer le rythme et d’élargir les horizons réels des rêves de plusieurs générations. La pire chose qui puisse arriver à un mouvement révolutionnaire est de rester à contempler ce qu’il a fait et de ne pas envisager de nouveaux horizons. Le moment est venu. Les meilleures conditions sont réunies pour que nous allions beaucoup plus loin que nous ne l’avons fait jusqu’à présent. C’est dans les communes rurales, plus qu’urbaines, que naît le modèle du socialisme que nous voulons construire. Ce nouveau projet dans le sud du Venezuela, ce sont des terres de premier choix, des terres de rêve. Ces terres récupérées par la révolution doivent être l’épicentre d’un projet productif qui permette d’installer au Venezuela le modèle de production, d’éducation et de formation que le Mouvement des Sans Terre a développé au Brésil pendant 40 ans. Le MST a une expérience merveilleuse. Il respecte la terre, produit sur la terre, pratique la solidarité et les valeurs humanistes. Nous disons bienvenu, avec amour, au MST parce que nous sommes des zamoristes. Dire Mouvement des Sans Terre, c’est comme dire Ezequiel Zamora au Venezuela. » (10)
Le coordinateur national des Sans terre Joao Pedro Stedile énumère les projets : « le premier se déroulera sur ces 10.000 hectares, suivant le mode sylvo-pastoral. Le deuxième concerne la production de semences. Le troisième vise à transformer la vallée qui s’étend de Caracas à l’état de Carabobo, avec l’installation de serres. Le quatrième s’attache à la production de protéine animale pour la consommation nationale. Le cinquième est de promouvoir l’industrie sucrière. » La coordinatrice de la brigade brésilienne au Venezuela, Simone Magalhães, précise : « outre la production d’aliments biologiques, notre organisation se concentre également sur la formation théorique. Il est important pour nous de montrer que l’agroécologie est une science, et nous devons donc développer la théorie. Il ne suffit pas de produire sans étudier, sans générer de connaissances. Nous avons une méthode. L’agro-industrie ne nourrit pas le peuple brésilien. Elle ne produit que des marchandises destinées à l’exportation. Plus de 70 % de ce qui arrive sur les tables brésiliennes est produit par l’agriculture familiale » (11). Pour Marlon dos Santos, autre militant du MST établi au Venezuela, au sein de la commune d’El Maizal : « ce travail avec les jeunes est important, surtout dans dans les universités. Nous essayons de leur montrer que la production d’aliments n’a rien de rétrograde, tout au contraire. Il est possible de produire sans utiliser de pesticides ». Le ministre vénézuélien des communes, Angel Prado, approuve : « le travail de production de connaissances réalisé par le mouvement brésilien contribue à la recherche de solutions innovantes pour la production dans les zones rurales. Les frères et les sœurs Sans Terre ne se contentent pas de produire, ils étudient aussi pour innover et techniciser la production rurale et la transformer en éducation. Nous avons des propositions qui viennent de la base, partout au Venezuela. Nous allons développer des projets dans différents villages, sur des zones inoccupées, y compris dans le périmètre de Caracas ».
L’un des objectifs du travail conjoint entre les Sans Terre et le gouvernement de Nicolas Maduro est de faire revivre le concept de conuco. Ce concept indigène, vénézuélien, qui a résisté à la colonisation, consiste à assurer la sécurité alimentaire des familles sur de petites surfaces, dans le cadre d’un concept agro-durable et agroécologique de préservation, de diversification de la production et d’entretien de la terre. De cette manière, une alternative à l’agro-industrie est créée grâce à la production d’aliments nationaux. « La philosophie du conuco, explique la coordinatrice brésilienne Simone Magalhaes, ce sont de petites exploitations produisant des aliments sains, c’est la meilleure des méthodologies. Elle s’inscrit aussi dans le droit fil de notre agriculture familiale brésilienne. Produire sur de petites propriétés, sans nuire à la nature et en adaptant chaque production d’aliments sains à l’environnement. ».
T.D., avec Lorenzo Santiago de Brasil de Fato
Photos : Victor Hugo Rivera / Ministerio de Comunas / Prensa Presidencial.
Notes :
- Apolonio de Carvalho est un militant politique brésilien né en 1912 à Corumba, état de Mato Grosso, Brésil. D’abord officier, il adhère au parti communiste brésilien. Le dictateur Getúlio Vargas l’emprisonne. À sa libération, il participe à la guerre d’Espagne dans les brigades républicaines. La victoire franquiste le conduit en France, où il s’engage dans le maquis dans la région de Toulouse et participe à la libération du sud de la France. Cette vie marquée au coin de la solidarité internationaliste explique pourquoi les Sans terre l’ont choisi pour baptiser leur brigade au Venezuela.
- Les Sans Terre du Brésil à l’école du Venezuela: « ici, le peuple est vraiment le sujet de la révolution. », https://venezuelainfos.wordpress.com/2022/05/27/les-sans-terre-du-bresil-a-lecole-du-venezuela-ici-le-peuple-est-vraiment-le-sujet-de-la-revolution/
- Marc Vandepitte, « Venezuela : la guerre électorale dans les règles de l’art », https://investigaction.net/venezuela-la-guerre-electorale-dans-les-regles-de-lart/
- « Edmundo González reconoce victoria electoral del Presidente Nicolás Maduro », https://www.youtube.com/watch?v=xGKP-oBPESU
- « Révolution dans la révolution : Maduro nomme un leader communard ministre des Communes », https://venezuelainfos.wordpress.com/2024/06/11/revolution-dans-la-revolution-maduro-nomme-un-leader-communard-ministre-des-communes/
- Interview d’Angel Prado par Lorenzo Santiago pour Brasil de Fato, https://www.brasildefato.com.br/2024/09/10/ministro-venezuelano-afirma-que-comunas-sao-vanguarda-da-revolucao-bolivariana
- « Au Venezuela les communard(e)s continuent à créer l’État nouveau », https://venezuelainfos.wordpress.com/2024/04/23/au-venezuela-les-communardes-continuent-a-creer-letat-nouveau/Pr
- Lire l’analyse du chercheur Tyler Antonio Lynch : https://jacobinlat.com/2024/08/lula-el-agronegocio-y-los-sin-tierra/ ; « MST quer assentamento imediato de famílias acampadas há mais de uma década em todo o país », https://www.brasildefato.com.br/2024/09/17/mst-quer-assentamento-imediato-de-familias-acampadas-ha-mais-de-uma-decada-em-todo-o-pais
- « Presidente Maduro da inicio a megaproyecto productivo con el MST », https://www.telesurtv.net/presidente-maduro-recibio-al-movimiento-de-trabajadores-sin-tierra/.
- Ezequiel Zamora est un militaire et homme politique vénézuélien, né à Cúa (Miranda) le 1er février 1817, revendiqué par Hugo Chávez comme une des « trois racines » de la pensée bolivarienne, avec Simon Bolivar et Simon Rodriguez. Zamora fut influencé par les révolutions successives d’Europe et emprunta en diverses occasions la devise française « liberté, égalité, fraternité » ainsi que des slogans tels que « Terre et hommes libres; élection populaire; et Mort à l’oligarchie! » lors de son insurrection. En 1854, quand la liberté des esclaves fut confirmée (l’abolition officielle de l’esclavage avait eu lieu en 1821), Zamora s’opposa à la compensation économique demandée par les ex-propriétaires.
- « Venezuela e MST anunciam projeto de produção de alimentos com 10 mil hectares no sul do país », https://www.brasildefato.com.br/2024/09/13/venezuela-e-mst-anunciam-projeto-de-producao-de-alimentos-com-10-mil-hectares-no-sul-do-pais
URL de cet article : https://venezuelainfos.wordpress.com/2024/09/24/pourquoi-la-democratie-venezuelienne-ouvre-les-bras-aux-sans-terre-du-bresil/