Selon la Société Générale, le cours du Brent pourrait atteindre
125 dollars le baril en cas de frappes aériennes occidentales contre la
Syrie et sa hausse pourrait atteindre 150 dollars dans le cas d'une
contagion du conflit au Moyen-Orient. Des perspectives qui pèsent sur
les marchés.
En mars 2008, quand le prix du baril se situait à 100 dollars,
les analystes de Goldman Sachs prédisaient un prix pouvant atteindre 200
dollars le baril. La prédiction s'était certes avérée erronée, mais le
prix du Brent avait tout de même culminé à 147 dollars début juillet
avant de s'effondrer pour passer sous la barre des 50 dollars fin 2008.
Mercredi, Michael Wittner, analyste de la Société générale estime que le
cours du Brent pourrait atteindre 125 dollars le baril en cas de
frappes aériennes occidentales contre la Syrie et sa hausse pourrait
continuer dans le cas d'une contagion du conflit au Moyen-Orient. Ces
dernières heures, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne
notamment s'étaient déclarés prêts à agir, non pas pour renverser le
régime syrien, mais pour le "dissuader" d'avoir de nouveau recours à des
gaz toxiques.
Hausse limitée dans le temps
"Nous pensons que dans les jours à venir, le Brent va encore gagner entre cinq et dix dollars et atteindre 120-125 dollars (le baril), que ce soit dans l'anticipation de l'offensive ou en réaction à l'annonce du début de cette offensive", a expliqué Michael Wittner dans une note à ses clients. Le prix du baril de brut pourrait ensuite atteindre 150 dollars dans l'éventualité où le conflit s'étendrait à d'importants pays producteurs comme l'Irak, ajoute-t-il, tout en précisant qu'une forte hausse serait certainement limitée dans le temps.
Puiser dans les réserves stratégiques
"Si les répercussions régionales se traduisent par des perturbations importantes de l'approvisionnement, en Irak ou ailleurs, le Brent pourrait culminer brièvement à 150 dollars", estime l'analyste. Dans les cas où un conflit viendrait perturber l'approvisionnement en brut, le marché dépendrait de l'augmentation de la production de l'Arabie Saoudite, seul pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à disposer de capacités excédentaires, explique Michael Wittner. Il ajoute que les pays consommateurs pourraient envisager de puiser dans leurs réserves stratégiques si les cours montaient trop haut ou si l'offre se raréfiait.
Mercredi, le contrat octobre sur le baril de Brent a atteint un plus haut de six mois à 117,34 dollars, la crise syrienne venant s'ajouter à une diminution de la production d'autres pays producteurs, comme la Libye.
Agitation sur les marchés
Cette menace syrienne rend les investisseurs nerveux. "Les événements syriens agitent les marchés", souligne Paul Donovan, analyste pour la banque UBS. Après avoir décroché de 2,42% mardi, la Bourse de Paris a terminé en légère baisse (-0,21%) mercredi. L'indice CAC 40 a perdu 8,27 points à 3.960,46 points. De son côté, la Bourse de Francfort a continué de céder du terrain mercredi, après un fort repli la veille de 2%, l'indice vedette Dax a cédé 1,03% à 8.157,90 points, tandis que l'indice MDax des valeurs moyennes a reculé de 1,32% à 14.325,47 points.
Fortement dépendantes du baril, les compagnies aériennes chutent en Bourse. Celui d'Air France-KLM a baissé de 5,42% mardi et de 5,92% mercredi.
Hausse limitée dans le temps
"Nous pensons que dans les jours à venir, le Brent va encore gagner entre cinq et dix dollars et atteindre 120-125 dollars (le baril), que ce soit dans l'anticipation de l'offensive ou en réaction à l'annonce du début de cette offensive", a expliqué Michael Wittner dans une note à ses clients. Le prix du baril de brut pourrait ensuite atteindre 150 dollars dans l'éventualité où le conflit s'étendrait à d'importants pays producteurs comme l'Irak, ajoute-t-il, tout en précisant qu'une forte hausse serait certainement limitée dans le temps.
Puiser dans les réserves stratégiques
"Si les répercussions régionales se traduisent par des perturbations importantes de l'approvisionnement, en Irak ou ailleurs, le Brent pourrait culminer brièvement à 150 dollars", estime l'analyste. Dans les cas où un conflit viendrait perturber l'approvisionnement en brut, le marché dépendrait de l'augmentation de la production de l'Arabie Saoudite, seul pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à disposer de capacités excédentaires, explique Michael Wittner. Il ajoute que les pays consommateurs pourraient envisager de puiser dans leurs réserves stratégiques si les cours montaient trop haut ou si l'offre se raréfiait.
Mercredi, le contrat octobre sur le baril de Brent a atteint un plus haut de six mois à 117,34 dollars, la crise syrienne venant s'ajouter à une diminution de la production d'autres pays producteurs, comme la Libye.
Agitation sur les marchés
Cette menace syrienne rend les investisseurs nerveux. "Les événements syriens agitent les marchés", souligne Paul Donovan, analyste pour la banque UBS. Après avoir décroché de 2,42% mardi, la Bourse de Paris a terminé en légère baisse (-0,21%) mercredi. L'indice CAC 40 a perdu 8,27 points à 3.960,46 points. De son côté, la Bourse de Francfort a continué de céder du terrain mercredi, après un fort repli la veille de 2%, l'indice vedette Dax a cédé 1,03% à 8.157,90 points, tandis que l'indice MDax des valeurs moyennes a reculé de 1,32% à 14.325,47 points.
Fortement dépendantes du baril, les compagnies aériennes chutent en Bourse. Celui d'Air France-KLM a baissé de 5,42% mardi et de 5,92% mercredi.