Cervantes

Hoy es el día más hermoso de nuestra vida, querido Sancho; los obstáculos más grandes, nuestras propias indecisiones; nuestro enemigo más fuerte, el miedo al poderoso y a nosotros mismos; la cosa más fácil, equivocarnos; la más destructiva, la mentira y el egoísmo; la peor derrota, el desaliento; los defectos más peligrosos, la soberbia y el rencor; las sensaciones más gratas, la buena conciencia, el esfuerzo para ser mejores sin ser perfectos, y sobretodo, la disposición para hacer el bien y combatir la injusticia dondequiera que esté.

MIGUEL DE CERVANTES
Don Quijote de la Mancha.
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10 de diciembre de 2013

David Simon (The Wire) dénonce la fracture sociale aux Etats-Unis


Dans une longue tribune publiée dans les colonnes du Guardian, David Simon, créateur de la série culte The Wire, déplore la rupture de la société américaine face au capitalisme contemporain et propose ses solutions pour rétablir l'équité sociale dans un pays au système politique paralysé.

Invité au Festival des Idées Dangereuses qui s'est tenu du 2 au 4 novembre dernier à Sydney, le journaliste et showrunnerDavid Simon, à qui l'on doit les séries The Wire et Treme, s'est fendu d'une longue intervention diagnostiquant les maux auxquels font face l'économie américaine et plus généralement celle des pays capitalistes occidentaux. De cette conférence, il en est ressorti un long éditorial, paru sur le site du Guardian, reprenant les arguments développés par Simon. Un discours aux forts accents politisés, qui incitent à repenser l'american way of life dans toute sa profondeur en brossant le portrait d'un siècle de l'économie états-unienne.
"Le spectacle de mon pays est devenu horrible"
Dans un pays dont la structure et la vie politique ont toujours été fortement bipolarisées, la fracture s'est néanmoins creusée de manière alarmante aux yeux de l'ex-reporter du Baltimore Sun. De sa ville de Baltimore, il déplore que certains quartiers se soient retrouvés dissociés du reste de l'Amérique, blâmant au passage des campagnes de lutte contre les trafics de drogue qui s'apparentent désormais plus à des "chasses aux pauvres" qui a fait des États-Unis l'état le plus procédurier de l'histoire en termes d'incarcération. Panne du système éducatif, déclin des revenus familiaux moyens, abandon des services publics... le diagnostic de Simon est sans appel : "Le spectacle de mon pays est devenu horrible".
Il réserve par ailleurs un pan entier de sa réflexion à la réforme controversée du système d'assurance maladie, cette Obamacare qui a donné lieu à d'interminables circonvolutions politiques témoignant de la panne du modèle démocratique américain. Vilipendant l'inaction et l'hypocrisie des opposants à la réforme, ceux-là même qui taxent le président Obama de "socialiste" alors que les couvertures collectives existent déjà dans les entreprises américaine, il s'inquiète de la paralysie qui a touché le Congrès américain sur le sujet : "Si vous avez vu la débâcle que fut, et qu'est encore, le débat autour de quelque chose d'aussi élémentaire qu'une politique de santé publique dans mon pays ces dernières années, imaginez le spectacle de l'inefficacité que les Américains offriront au monde quand nous traiterons de quelque chose d'aussi compliqué que le réchauffement climatique."

"Ce n'est pas une question de race : c'est une question de classe"
Face à ce déséquilibre social, Simon revendique une analyste marxiste de la situation qu'il résume en ces termes : "l'ultime tragédie du capitalisme de notre temps est qu'il a atteint son statut dominant au mépris de toute convention sociale". Son principal grief consiste en l'affirmation du capital comme unique mètre-étalon du baromètre social, prenant à contre-pied les idéaux du capitalisme du New Deal. Le showrunner précise néanmoins que le marxisme n'est valable que dans son versant analytique, l'auteur considérant le marxisme économique comme une impasse.
L'exemple de la réforme de l'Obamacare est révélatrice à ses yeux de la crainte qu'inspire à une partie de la population américaine l'idée d'une économie collective étendue à l'échelle d'un pays entier. Ce sujet, qui lui tient particulièrement à cœur est particulièrement sensible dans son œuvre, et principalement dans The Wire : "Le sujet de The Wire, c'était ces gens qui valent moins que rien et qui ne sont plus utiles". Stringer Bell, Marlo, les dockers de Baltimore... Simon a donné des traits aux cours des cinq saisons de la série à ces marginaux qui font face à leur inutilité dans un modèle économique contemporain qui ne leur a jamais tendu la main. Cette réalité de l'exclusion sociale a entraîné avec elle une partie de la classe moyenne, incapable d'obtenir des prêts étudiants pour leurs enfants. Les considérations de race sont devenues des considérations de classe sociale.
 
 http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dTIlZUOu0Rc

Le tournant des années 1980
Plus qu'un simple diagnostic, c'est à une véritable lecture politique et économique du dernier siècle que se livre David Simon, en identifiant la fracture entre le capitalisme triomphant de l'après-guerre et celui, diviseur de la crise économique, au cours des années 1980. Auparavant, les Etats-Unis se distinguaient par une économie de marché capable de concilier production de richesse de masse, capacité d'exportation du modèle et surtout conciliation des intérêts de la main d'oeuvre et du capital (notamment grâce à une action syndicale plus organisée). Sous la présidence de Ronald Reagan, la généralisation de l'économie de la "théorie du ruissellement" (trickle-down economics), qui consiste à favoriser la réinjection de l'argent des revenus des classes les plus riches dans l'économie par la consommation ou l'investissement, notamment par des aménagements fiscaux qui leur sont favorables. C'est cette orientation que David Simon tient pour responsable de la perversion actuelle du capitalisme en le conduisant vers le libéralisme le plus échevelé et incontrôlé.
De cette évolution du modèle économique, Simon en garde une hostilité profonde envers le libertarianisme, courant politique anti-étatique qui fait de plus en plus d'adeptes au sein du parti Républicain et qui prône l’ingérence la plus minimale possible du corps politique sur l'individu. Disciples de la philosophe américaine Ayn Rand, les libertariens (l'un d'entre eux, Rand Paul, fait d'ailleurs partie des favoris à l'investiture pour l'élection présidentielle de 2016) ont surtout servi de référents aux idéologues du Tea Party, ce mouvement politique hétéroclite qui a notamment failli envoyer Sarah Palin à la Maison-Blanche aux côtés de John McCain. Violemment opposé à leur point de vue, David Simon les considère comme les stigmates principaux de cette société égocentrée qu'a enfanté le dérèglement du capitalisme dans les années 80.

Prendre exemple sur l'après-"Jeudi noir"
Sur le fond, si cette tribune se veut pessimiste voire alarmiste sur l'état de la société américaine, elle n'est pas dénuée de perspectives plus favorables. Simon estime que les Etats-Unis s'en sortiront s'ils prennent exemple sur ce que fut l'attitude du gouvernement américain au sortir de la crise de 1929. Cela passera donc par un nouveau New Deal qui, comme en 1932, voulut réformer les marchés financiers et soutenir étatiquement les classe défavorisées dans la perspective d'un Etat-providence. Peut-être à ce moment, conclut-il, la réaffirmation d'un contrat social réel permettra-t-elle de trouver une sortie à l'état de crise. Encore faut-il, comme le disait Thucydide, que l'histoire soit un perpétuel recommencement.
Julien Lada

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